Ethan Suplee : L'énorme métamorphose du héros de "Earl", qui a perdu 90 kilos !

Qui, en découvrant la série Earl (My Name is Earl), désormais arrêtée après quatre saisons désopilantes, a immédiatement reconnu sous les traits du frangin mal dégrossi (c'est le mot...) un ex-mastodonte de près de 160 kilos vu à la fin des années 1990 dans Les Glandeurs, Incorrigible Cory ou encore en énorme skinhead fasciste dans American History X et en associé de Johnny Depp dans Blow ?

Ethan Suplee, starisé par son rôle de l'attachant abruti Randy Hickey dans Earl (2005-2009, au côté de Jason Lee, rencontré sur le tournage des Glandeurs et retrouvé sur celui de Méprise Multiple, du même réalisateur), ne peut aujourd'hui plus porter ses fillettes, Frances (5 ans) et Billie (3 ans), nées de son mariage avec Brandy Lewis - soeur de Juliette Lewis -, sur son ventre archi-proéminent. Et pour cause : il a perdu pas moins de... 90 kilos au cours des onze dernières années.

Dans Earl, Ethan Suplee, 34 ans, campait un grand garçon attachant coincé en enfance, père catastrophe dévoué à son frère et à la liste de ses mauvaises actions passées qu'il veut racheter, et incapable de s'assumer. Mais dans la vie réelle, le bonhomme prouve qu'il sait prendre les choses en main, et dévoile la méthode qui lui a permis de perdre la bagatelle de 90 kilos, apparaissant métamorphosé à la fin de la série et dans ses projets récents - comme sur le tapis rouge de la première, à l'automne 2010, de Unstoppable, dans lequel il joue au côté de Denzel Washington et Chris Pine.

Sans passer par les cases chirurgie et régime, le New-Yorkais affirme avoir repris possession de son corps au fil des ans par le sport. Son secret : du vélo à hautes doses. A l'en croire, c'est à l'origine un pari lancé avec le réalisateur qui lui mit le pied à l'étrier, Kevin Smith, qui le fit jouer dans Les Glandeurs, Méprise multiple et Dogma. Suplee avait parié qu'il perdrait plus de poids que Smith dans les dix années suivant le tournage des Glandeurs. Il n'a pas glandé, et remporte le challenge haut la main.

G.J.