C'est en décembre dernier que Pascal Bataille avait partagé la triste information avec le public. Le futur présentateur de W9 a combattu un cancer du poumon, un sujet qu'il évoque dans son livre Petit traité du silence à l'usage des gens bruyants (paru le 10 avril 2025 aux éditions Guy Trédaniel). A l'occasion de la sortie du livre, il est le nouvel invité d'En privé avec, format original de Webedia.
Ecrire cet ouvrage a été une échappatoire pour Pascal Bataille, car le diagnostic de son cancer est tombé durant ce projet. Mais il faut le dire, le présentateur de Y a que la vérité qui compte avait un moral d'acier durant tout son combat, ce qui l'a beaucoup aidé. "Très étonnamment, quand on me l'a 'annoncé, j'ai accueilli cette nouvelle avec une sérénité assez grande, ce qui m'a moi-même étonné. On a tous hélas dans nos entourages plus ou moins proche quelqu'un qui a été victime de cette maladie. Et peut-être que comme moi vous vous êtes dit un jour : 'Si on m'annonce que j'ai un cancer, comment je vais réagir ?' Je me suis toujours dit que je m'effondrerais et que je serais déprimé, angoissé, que je passerait en tout cas par une phase très down, très sombre. Et en fait, pas du tout. Je n'en tire aucune fierté, parce que ce n'est pas moi qui l'ai décidé, ça s'est fait comme ça. J'ai tout de suite été assez convaincu que j'allais très certainement m'en sortir. Il y avait aussi un peu de résiliation, mais dans un sens positif. 'Okay, j'ai un cancer, mais il faut faire face, il faut y aller. Arrivera ce qui devra arriver mais il ne faut pas se laisser aller, il faut y croire.' Finalement, j'ai eu la chance de traverser toute cette période avec un moral au top, de la première, à la dernière minute", nous a-t-il confié.
Pourtant, Pascal Bataille est passé par des phases difficiles, dont celle de son opération survenue en début d'année. Une intervention qui a duré plusieurs heures et qui était lourde. L'acolyte de Laurent Fontaine a donc eu besoin de temps pour s'en remettre. "Les moments les plus difficiles ça a été après l'opération, car elle a des suites très douloureuses. J'ai une grosse cicatrice dans le dos. Il faut découper les côtes, il faut découper les muscles, il faut découper les tissus pour atteindre le poumon et enlever le bout qui doit être enlevé. Vous savez que les garçons, on est très douillets. Mais là, j'ai dégusté comme rarement j'ai dégusté dans ma vie. Et il y a eu une ou deux nuit où, je n'ai pas perdu le moral, mais j'ai perdu un peu la combattivité", a-t-il poursuivi. Une étape dont il s'est heureusement relevée et aujourd'hui, il a le bonheur de pouvoir dire qu'il est en rémission. Un témoignage qui résonnera, à coup sûr, dans les esprits des personnes qui passent par cette épreuve.
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