Un terrible coup dur pour Pierre-Jean Chalençon. En effet comme l'a rapporté l'ensemble de la presse hexagonale, l'ex-figure emblématique d'Affaire conclue craignait de perdre son iconique Palais, niché au 36 rue Vivienne dans le 2ème arrondissement de Paris. A rappeler qu'il avait acquis ce prestigieux bien datant de 1706 pour 6 millions d'euros, il y a dix ans. Repoussée à de multiples reprises l'an dernier comme l'a notifié le Parisien, la vente aux enchères de son bien l'a de nouveau été ce mois-ci. L'audience procédure a été reportée en juin 2025 à cause d'un vice de procédure déposé par l'avocat de la star. Toujours selon nos confrères qui ont pu s'entretenir avec lui, Pierre-Jean Chalençon se disait "soulagé" et très "satisfait" de cette décision inespérée.
De plus, il espérait "travailler à la vente amiable de l'immeuble avec des investisseurs". "Le palais n’est pas et ne sera jamais vendu aux enchères, sauf quand j’en aurais décidé autrement, mais ce n’est pas d’actualité", avait-il martelé. A noter que sa propriété était censée être mise en vente pour 8 millions d’euros lors d’une adjudication au tribunal judiciaire de Paris. La somme récoltée aurait permis de rembourser, en partie ou en totalité, les 9,4 millions d’euros qu’il devrait à ce jour à la Swiss Life Banque Privée. En décembre, l’établissement bancaire aurait obtenu la mise en vente forcée de son ancien fief de 500 m2. Dans l'émission LA série de Laurent Argelier dont Purepeople vous propose un extrait en exclusivité, Pierre-Jean Chalençon en a profité pour livrer sa vérité et balayer les fausses rumeurs à son sujet.
"C'est un peu fatigant, je le dis parce que j'en ai un peu marre, je n'ai pas besoin d'aide ! J'ai besoin simplement du respect de ma personne, parce que je suis seul, et c'est fatigant. Il y a un moment où il faut savoir se reprendre. Il y a un moment c'est fatigant. les gens quand ils me reconnaissent, ils m'apprécient ils m'adorent (...). Je suis aimé des Français, ce n'est pas moi qui l'ait décidé. Croyez-moi j'aurais préféré ne pas être populaire", a lâché l'intéressé, très ému et un brin agacé.
Au cours de l'entretien, Pierre-Jean Chalençon s'est alors replongé dans ses souvenirs. "J'ai acheté ce lieu en 2015, je l'ai payé un certain prix, un peu plus de 5 200 000 euros, j'ai fait de gros travaux et je l'ai lancé dans l'événementiel. Cela a été un pari, un pari fou d'un garçon qui a été fils de journaliste, qui n'avait pas de fortune personnelle", a t-il souligné. "Les banques à l'époque m'ont suivi, sans avoir de garantie ou de caution, en assurant que le bien valait largement les 5 200 000 euros qu'ils allaient me prêter, et nous avons remboursé petit à petit et nous avons trouvé un certain nombre de banques." A son grand dam, la première banque qui souhaitait l'aider à financer son projet "était une banque allemande qui ne faisait pas de crédits à long terme".
"Donc il a fallu que je trouve une seconde banque : le groupe Axa", a rapporté Pierre-Jean Chalençon. Malheureusement pour lui, cette dernière "l'a rapidement lâché" en raison de leurs désaccords. "J'ai ensuite trouvé une autre banque avec laquelle je suis aujourd'hui et qui m'a lâché", a ajouté l'ex grand ami de Caroline Margeridon. "Il y a eu le Covid, on était dans l'événementiel (...) et ça été une véritable catastrophe (...). Nous n'avons reçu aucune aide (...) et moi j'ai été vraiment embêté parce que du jour au lendemain de 500 000 euros à 600 000 euros de chiffres d'affaires, je suis tombé à 0".
© BestImage, CEDRIC PERRIN / BESTIMAGE
Une période particulièrement difficile pour Pierre-Jean Chalençon. "Avec un remboursement de crédit et une banque qui me dit 'il faut que vous continuiez à payer'. Des salariés à payer et heureusement que l'Etat a pris en charge les salaires mais après il y avait aussi les charges, toute l'électricité, le chauffage... Mais plus rien ne rentrait, donc ça a été un peu compliqué", a affirmé le principal concerné. "Nous avons été les oubliés du Covid, l'événementiel a été sinistré d'une façon épouvantable".
La crise sanitaire passée, Pierre-Jean Chalençon a aussi dû faire face à des "grèves considérables". "Des grèves de la SNCF, des grèves de la RATP, tous ces gens qui ont la sécurité de l'emploi et qui emmerdent les autres qui travaillent vraiment. Nous ne sommes pas des fonctionnaires nous, nous ne sommes pas au club Méditerranée. Et c'est vrai que j'ai eu un manque de pot, malheureusement ça a été compliqué pour rembourser", a reconnu celui qui assume sa proximité avec le clan Le Pen. Face caméra, l'ex-collègue de Sophie Davant a toutefois lancé un appel aux "personnes de pouvoir" ou celles qui sont férues "d'histoire" pour qu'elles puissent "l'aider" si elles le désirent.
"Il a fait quoi Pierre-Jean pour ne pas être aidé ? (...). Tout va bien ! Je vais re-financer mon Palais ou sinon je déciderai de le vendre mais de toute façon aujourd'hui, j'ai un bailleur qui est une grande société française, le Palais cartonne, j'en suis ravi (...)", a répliqué Pierre-Jean Chalençon qui a visiblement su sortir la tête de l'eau. "Cela marche très bien ! C'est un endroit génial, je suis tellement heureux d'avoir restauré ce lieu qui est l'un des plus beaux de Paris, c'est la dernière résidence royale privée de Paris". Ayant des envies d'ailleurs, ce dernier a déménagé "il y a un an" à cause de sa fatigue. "Là je suis en train de voir si je ne pars pas à l'étranger quelque temps pour me ressourcer parce qu'être une personnalité, c'est compliqué", a t-il glissé avant de conclure pour clouer le bec à ses détracteurs : "Pierre-Jean Chalençon financièrement va bien". Fin de la polémique ?