Spécialiste de la période napoléonienne, Pierre-Jean Chalençon s'était révélé au grand public sur France 2 il y a quelques années, lorsqu'il faisait partie des acheteurs de l'émission Affaire conclue. Il était d'ailleurs rapidement devenu l'une des stars de ce programme quotidien, avant de finalement claquer la porte. À la tête d'une incroyable collection, au sein de laquelle on retrouve notamment le Palais Vivienne, situé dans le 2e arrondissement de Paris, Pierre-Jean Chalençon rencontre des difficultés financières depuis quelque temps. En fait, le collectionneur avait déboursé pas moins de 6 millions d'euros en 2015 pour se porter acquéreur du Palais Vivienne.
Par la suite, il avait contracté un prêt de 10 millions d’euros auprès de la banque Swiss Life, afin de compenser la chute de ses activités professionnelles due à la crise sanitaire de 2020. Aujourd'hui, contraint de rembourser cette somme, Pierre-Jean Chalençon n'a pas eu d'autres choix que de se séparer du Palais Vivienne. Alors qu'une vente aux enchères devait avoir lieu au sein du tribunal judiciaire de Paris au mois de mars 2025, avec une mise à prix de 8 millions d'euros, l’audience de procédure avait tout d'abord été reportée au 19 juin 2025. Suite à un appel déposé sur un précédent jugement par l'avocat de Pierre-Jean Chalençon, Me Paul Buisson.
Finalement, le Palais Vivienne ne sera pas vendu aux enchères, comme l'a rapporté le site Actu Paris. En fait, l'ancien visage de l'émission Affaire conclue aurait trouvé un repreneur pour ce bien immobilier. "Un refinancement et une vente sont en cours. Il n’y aura pas d’adjudication", a ainsi confirmé Me Paul Buisson. Ce dernier a toutefois refusé de divulguer le montant de la vente du Palais Vivienne. Par le passé, ce lieu avait défrayé la chronique lorsque Pierre-Jean Chalençon y avait organisé des soirées clandestines pendant l’épidémie de Covid-19 en 2021, alors que le gouvernement français avait mis en place un nouveau confinement. Résidant au sein du Palais Vivienne depuis plusieurs années, le collectionneur, qui louait les lieux pour des événements, vivrait désormais dans une rue voisine selon les informations du Point.
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