






François Cluzet était ce mercredi 5 février 2025 l’invité de l'émission Culture Médias animée par Thomas Isle sur Europe 1. Venu faire la promotion de la pièce Encore une journée Divine, qui se joue depuis le 30 janvier dernier sur la scène du Théâtre des Bouffes Parisiens et dans laquelle il tient un rôle (il incarne un psychologue interné en hôpital psychiatrique), ce père de 4 enfants en a profité pour dire une fois de plus ce qu'il pense de Fabrice Luchini, qui lit du Victor Hugo une heure avant son entrée en scène, au même endroit.
En effet, ils travaillent dans le même bâtiment en ce moment. Pas de quoi réjouir la star d'Intouchables, qui considère que Fabrice Luchini est d'une "prétention hors normes". Point positif, ils savent tous les deux se retenir : "Nous ne sommes pas bagarreurs ni l’un ni l’autre."
"Par contre, la chance qu’ont les théâtres, c’est qu’il remplit les salles donc on ne va pas lui enlever ça. Mais bon, moi, je sais le texte par cœur, je ne le lis pas, je ne sais pas si c’est mieux mais…", a ensuite glissé François Cluzet, avec une pointe d'ironie, avant d'en rajouter une couche, en rajoutant Jean-Marie Bigard dans le lot : "Seul, on ne fait rien. Il y a des gens qui pensent le contraire. Moi, je vais partir en m’envolant et eux vont partir en étant terrassés, à mon avis !"
Selon François Cluzet, le plus important pour un acteur est de "donner". C'est ce qu'il expliquait dans En aparté, sur Canal+. Or, il estime que certaines personnes du métier, dont Fabrice Luchini - à qui il a donné la réplique en 2008 dans Paris de Cédric Klapisch - et Jean-Marie Bigard, sont loin d'avoir ce sens de la générosité et du partage.
Et qu'ils sont très opportunistes, n'hésitant pas à donner leur avis sur tout et n'importe quoi, notamment sur la crise sanitaire causée par la Covid-19. "Ce sont des cons, des cons, je n'ai rien d'autre à dire. Je ne mâche pas mes mots. Ça m'arrive d'être con et ça m'est peut-être arrivé plus de fois qu'aux autres, mais ils sautent sur l'occasion de la pandémie... Mais ferme ta gueule, ferme ta gueule ! [...] Ce sont des mégalos et l'autre abruti de première qui se présente comme président de la République en disant 'Allez tous vous faire...'. Mais ça va pas la tête non ? Ils viennent d'où ces mecs là ?", s'était-il agacé, auprès de Nathalie Lévy.