Hoda Sanz vient d'être condamnée à 18 mois de prison avec sursis. C'est ce que nous apprend le site de La Dépêche, poursuivie pour "vols facilités par la vulnérabilité de ses victimes" et "usage de chèques contrefaits", la demi-finaliste de la saison 4 de Star Academy vient d'être condamnée par le tribunal correctionnel, ce 14 janvier 2015.
En juillet dernier, Hoda Sanz refaisait parler d'elle mais pas vraiment pour un retour sur scène. Non, l'ex-Star académicienne était alors placée en garde à vue, soupçonnée d'avoir soustrait environ 30 000 euros à un couple d'octogénaires de la commune de L'Union pour lesquels elle a travaillé en tant qu'aide à la personne de février 2011 à septembre 2013. Au début du mois d'août, elle avait choisi les pages du magazine Public pour donner sa version des faits et clamer son innocence : "Je n'ai pas volé le moindre centime à qui que ce soit. En tant qu'aide à domicile, je me suis occupée d'un monsieur de 84 ans qui a une maladie dégénérative. J'ai choisi d'apporter du soin et de l'aide à des personnes, par choix et par vocation. Je suis dévouée aux patients et une personne honnête."
Le 10 septembre 2014, Hoda, mère de famille de 36 ans, était attendue au tribunal correctionnel de Toulouse. Mais la jeune femme, qui avait dû se faire hospitaliser, n'avait pu assister à son audience. Ses deux avocates, Charlotte Lévi et Imane Krimi-Chabab, ont alors demandé le renvoi de l'affaire en présentant un certificat médical au tribunal. Le procès avait été renvoyé au 14 janvier 2015.
Hier, Hoda comparaissait devant le tribunal correctionnel de Toulouse. La Dépêche décrit l'ex-candidate de la Star Academy comme "amaigrie", elle aurait perdu 7 kilos au cours de son hospitalisation. À la barre, elle a réaffirmé son innocence : "Si j'ai utilisé ces chèques et la carte bancaire, c'est parce que mon employeuse me le demandait, elle était toujours là." Mais les chèques de 6 000 et 15 000 euros qu'elle a déposés sur son propre compte en banque posent davantage de problème au président Georges Leroux. Ce dernier s'est ainsi interrogé sur la prétendue reconnaissance de dette que les gendarmes n'ont jamais réussi à se procurer. Selon l'accusée, c'est son employeuse qui lui aurait "spontanément proposé de lui prêter de l'argent". Elle a également insisté sur le fait qu'elle se "dévouait [à eux] corps et âme". Des arguments qui ne sont pas parvenus à convaincre les magistrats, ni l'avocate du couple de l'Union dont Hoda s'occupait. Depuis, l'homme est d'ailleurs décédé, en octobre dernier.
Hoda condamnée à 18 mois de prison avec sursis
"Un faisceau d'indices montre que l'abus de faiblesse est caractérisé", a noté le procureur adjoint, Patrice Michel qui a ainsi demandé 18 mois de prison avec sursis assortis d'une obligation d'indemniser les victimes. Au terme du délibéré, le tribunal a suivi ce réquisitoire. Hoda ne doit pas les approcher, ni exercer une activité d'aide à la personne. Elle a été relaxée pour les retraits bancaires. Un prononcé qui a beaucoup surpris les avocates d'Hoda : "On se donne un peu de temps, mais nous pourrions éventuellement faire appel de cette décision." Affaire à suivre...
Chloé Breen
