






On ne présente plus Guillaume Gallienne. Comédien, scénariste, réalisateur et sociétaire de la Comédie-Française, son talent a été récompensé à de multiples reprises. Il a notamment hérité de deux Molières en 2010 et 2011 et a raflé pas moins de 5 César en 2014 pour son film Les garçons et Guillaume, à table ! (meilleur acteur, meilleur premier film, meilleur adaptation, meilleur montage et meilleur film). Une consécration à la hauteur de son talent qui n’a fait que croître au fil des ans. On l’a notamment vu dans le film Yves Saint-Laurent de Jalil Lespert, Eperdument de Pierre Godeau, Cézanne et moi de Danièle Thompson, Une affaire d’honneur de Vincent Perez et plus récemment La vie devant moi, un drame historique signé Nils Tavernier.
Il n’y a pas qu’au cinéma que Guillaume Gallienne, qui a mis en vente son manoir familial, s'épanouit. S’il est aussi très bon sur les planches, il l’est désormais tout autant au fil des pages, puisqu’il révèle le premier livre de sa collection Ma nuit au musée, publiée chez Stock : Le buveur de brume. Un récit jugé irrésistible par France Info dans lequel il revient notamment sur ses origines géorgiennes héritées de sa mère.
Cette publication est inédite. C’est la raison pour laquelle Libération a choisi de consacrer son portrait à Guillaume Gallienne ce mercredi 7 mai. L’occasion d’en apprendre un peu plus sur sa vie avec son épouse Amandine (pour qui le succès a été difficile à gérer), une styliste avec qui il s’est marié en 2005. Deux ans plus tard est né leur fils Tado, avec lequel Guillaume Gallienne s’est montré au vernissage de l’exposition de Wes Anderson pas plus tard qu’en mars dernier.
Leur équilibre à trois, Guillaume Gallienne, Amandine et leur grand garçon l’ont trouvé, même si cette quête a duré plusieurs années comme nous l’apprend le quotidien. “L’appartement parisien qu’il habite avec sa femme et leur fils lui plaît : il fallut cinq déménagements pour que l’acteur, enfin, se sente chez lui. Ils ont fui le bruit, le manque de lumière et le voisinage” peut-on lire. Avec autant d’humour qu’il est possible d’en faire sur cette triste période, Guillaume Gallienne fait avec ses anciens voisins un parallèle avec la guerre : “C’était la France en 1940. Je disais à Amandine : ‘Si l’occupant débarque, on se retrouve au Vel’ d’Hiv’ dans la seconde’. Pour la première fois, je me sens chez moi.” Des déménagements qui semblent donc désormais loin derrière la petite famille.