






Disparu il y a neuf ans, Jean-Pierre Coffe aurait soufflé sa 87ème bougie ce lundi 24 mars 2025. En cette date particulièrement symbolique, nul doute que ses proches et admirateurs auront une tendre pensée pour lui. Animateur et critique gastronomique incontournable, l'intéressé a marqué les esprits avec son franc-parler et son amour inconditionnel pour les produits du terroir. A la télévision ou la radio, ses franches sorties étaient particulièrement appréciées ! Avec ses emblématiques lunettes rondes, celui qui n'hésitait pas à épingler les produits industriels de mauvaise qualité ne passait jamais inaperçu.
Pour rappel, l’ex-compagnon de Christophe Dolbeau s'est éteint en Eure-et-Loir dans la nuit du lundi 28 au mardi 29 mars 2016, dans sa "grande maison aux volets verts" qu’il occupait depuis plus de quarante ans au lieu-dit La Forêt, sur la petite commune de Lanneray et ses 500 habitants… Un lieu cher à son cœur où il a choisi d'y reposer à jamais. "Jean-Pierre Coffe souhaitait que ses cendres soient dispersées dans son jardin de Lanneray", avait révélé à l'époque le quotidien régional L'Écho Républicain tout en précisant que la star "ne souhaitait pas que l'annonce de son décès soit divulguée avant son incinération". "Rien n'a encore filtré sur le lieu choisi par ses proches pour ses obsèques, mais Jean-Pierre Coffe ne voulait pas de sacrements, à la différence de sa mère", apprenait-on.

Tous ceux qui l’entouraient savaient qu’il préférait l’ombre à la lumière. "Il souhaitait partir en toute discrétion, c'étaient ses dernières volontés", avait souligné son ex-confrère et ami Laurent Ruquier. "Bon, évidemment, l'information a fuité, comme toujours. C'est raté, j'ai envie de dire, parce que de toute façon, la discrétion et Jean-Pierre Coffe, c'est deux choses qui n'allaient pas vraiment ensemble, donc j'avais beaucoup de doute sur le fait que ça puisse rester secret pendant si longtemps. (...) Vraiment, il souhaitait partir sans qu'on en fasse trop. C'est assez curieux parce que c'est l'inverse. C'est raté, j'ai même envie d'en rire parce que je dois dire, je trouve ça presque comique, le fait qu'il ait envie de partir discrètement alors que ça ne lui correspond pas tant que ça."
Il y a bien des années au cours de multiples entretiens accordés à nos confrères, le trublion de la gastronomie et du PAF s'était plusieurs fois confié sur les circonstances de son installation à Lanneray. Appréciant la nature et le calme, Jean-Pierre Coffe avait trouvé un bel équilibre en ces lieux, assurant même qu'il souhaitait "mourir ici", loin des regards indiscrets. "Auparavant, je vivais avec une dame dans une petite maison, qu'on appelait La Chaumière, qui était ravissante. Le soir, on voyait les sangliers, les biches ou les cerfs venir boire. Mais la maison était sombre. Je cherchais un endroit où il y avait de la lumière et il y avait cette maison qui était en ruine", avait-il rapporté en 2012. "(C'est) Par hasard et grâce à cette dame, c'était sa résidence secondaire... C'est pratiquement l'amour qui m'a fait venir ici".