Kamini : Dix ans plus tard, il fait son retour à "Marly-Gomont"

Il y a tout juste dix ans, le chanteur Kamini faisait un carton avec le titre Marly-Gomont. Aujourd'hui, la chanson est devenue un film : Bienvenue à Marly-Gomont. L'équipe est venue présenter à Paris le 6 juin cette comédie tendre inspirée de l'expérience de l'artiste qui a grandi dans un village français où les habitants n'avaient jamais vu de noirs jusqu'à son arrivée avec sa famille. Cet hommage au père de Kamini, décédé en 2009 après un accident de la route, lui est aussi venu de l'envie de montrer qu'on peut réussir quand on est noir en France, sans forcément devenir footballeur ou star de l'humour.

L'histoire : En 1975, Seyolo Zantoko, médecin fraîchement diplômé originaire de Kinshasa, saisit l'opportunité d'un poste de médecin de campagne dans un petit village français. Arrivés à Marly-Gomont, Seyolo et sa famille déchantent. Les habitants ont peur, ils n'ont jamais vu de noirs de leur vie. Mais le jeune père de famille est bien décidé à réussir son pari et va tout mettre en oeuvre pour gagner la confiance des villageois...

Pour jouer le rôle de ses parents, Kamini a choisi de mettre en avant le talent d'Aïssa Maïga et de Marc Zinga. La première, révélée par Bamako, a aussi été remarquée dans L'Écume des jours, Les Poupées russes ou encore dans Tout pour plaire. Le second a pour sa part été vu dans Les Rayures du zèbre et joué un méchant dans Spectre s'il vous plaît. On le retrouvera également dans La Fille inconnue des frères Dardenne, présenté au dernier Festival de Cannes. Au casting, on compte également sur Rufus et Jonathan Lambert. Quant à Kamini enfant, il est incarné par le jeune Bayron Lebli, qui fait ses premiers pas au cinéma.

Kamini, qui fait la voix off du film, a d'autres projets, comme l'indique La Voix du Nord : il tourne avec son one-man show et a fait un passage sur France 4. Il prépare aussi modestement un troisième album autoproduit grâce aux 21 000 euros récoltés sur KissKissBankBank.

Bienvenue à Marly-Gomont, en salles le 8 juin 2016

Et pour les nostalgiques, le tube de Kamini :