Ils sont peu dans le milieu du cyclisme à avoir autant dominé leur époque comme Eddy Merckx l’a fait. Si aujourd’hui la star Tadej Pogacar semble intouchable, il est encore loin des performances du coureur belge, qui a tout gagné au cours de sa longue et belle carrière. Entre les années 60 et les années 70, celui que l’on surnomme le cannibale a tout raflé avec notamment 5 Tour de France, 5 Tour d’Italie ou encore un Tour d’Espagne. On peut ajouter à cela trois championnats du monde sur route et 27 victoires dans les Classiques, dont Paris-Roubaix et Liège-Bastogne-Liège.
Ce mardi 17 juin, l’ancien cycliste fête ses 80 ans et il a eu l’honneur d’être reçu par le roi des Belges, Philippe. “C’est un super cadeau. En 1969, le lendemain de ma victoire sur le Tour, j’ai été reçu par Sa Majesté le roi Baudouin. Après, j’ai été reçu par le roi Albert, qui m’a fait l'honneur de me nommer baron, et puis maintenant le roi Philippe pour échanger un maillot jaune. Ce sont de superbes moments”, s’enthousiasme Eddy Merckx, la légende du cyclisme, dans des propos rapportés par Le Figaro aujourd’hui.
Si tout va bien pour le sportif belge en ce moment, il revient de loin. “Je suis encore occupé à récupérer de ma chute. Ma hanche n’est pas encore à 100%, mais j’espère que, d’ici quelque temps, je serai de nouveau Eddy Merckx, à 80 ans, sur le vélo, bien sûr, pour faire des petites randonnées”, explique-t-il aujourd’hui, mais il n’était pas au mieux il y a quelques mois après “une lourde chute lors d’une petite sortie à vélo, près de Malines” et qui “aurait pu tourner au drame” puisqu'elle impliquait un passage à niveau comme l’expliquent nos confrères.
Plus de peur que de mal donc pour celui qui a été inculpé pour corruption après avoir été décoré par Nicolas Sarkozy par le passé. “Je ne roulais pas vite, mais c’était glissant. Et, soudain, je suis tombé en franchissant un passage à niveau. Je ne sais pas comment c’est arrivé, mais tout à coup, je me suis retrouvé au sol. J’ai atterri sur la hanche droite, j’ai tout de suite su que je m’étais cassé quelque chose. La barrière n’était pas fermée, et, heureusement, aucun train n’arrivait”, raconte Eddy Merckx au média blege Het Nieuwsblad, avant de poursuivre : “Cela aurait pu très mal finir, car je suis resté là pendant un moment, jusqu’à ce que des passants viennent m’aider. J’ai eu beaucoup de chance.”












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