Au fil des années, Laurent Ruquier et Catherine Barma sont passés de collaborateurs à ennemis. Rappelons que l'animateur de 61 ans présentait On n'est pas couché (France 2) tandis que la femme de 79 ans en était la productrice. Lorsque l'émission s'est arrêtée en 2020, tout a basculé. Catherine Barma a attaqué en 2022 le compagnon d'Hugo Manos pour "rupture brutale de la relation commerciale établie". Résultat, les sociétés de la star du petit écran, Ruq Productions et Little Bros, avaient été condamnées par le tribunal de commerce de Paris à verser 1,5 million d'euros à Tout sur l'Ecran, société de la productrice. À l'époque, Laurent Ruquier avait fait appel. Et le 27 janvier 2025, la justice a confirmé la condamnation et l'a même alourdie de 40 000 euros supplémentaires.
Après des années de procès, Laurent Ruquier se retrouve dans la même situation, voire même dans une situation encore plus difficile puisqu'il doit débourser quelques dizaines de milliers d'euros en plus que ce qui était initialement prévu. Et il ne cache pas son agacement. En effet, auprès de nos confrères de l'AFP, l'animateur qui s'exprimait sans tabou sur son argent se lâche : "Je me suis bien fait avoir contractuellement par Mme Barma." Une simple déclaration qui ne dit rien de ses intentions. Car rappelons-le, Laurent Ruquier a le choix : il peut s'arrêter là ou se pourvoir en cassation. De son côté, Catherine Barma n'a pas souhaité réagir à la décision récemment rendue par la cour d'appel.
C'est en 2019 que la relation entre les deux parties s'est dégradée. Il avait été reproché à Laurent Ruquier de recevoir en grande pompe Yann Moix, ex-chroniqueur d'On n'est pas couché, à l'occasion de la sortie de son livre dans lequel il révélait avoir été battu par son père lorsqu'il était enfant. Des faits démentis par plusieurs membres de la famille. Plus encore, l'ancien acolyte d'Eric Naulleau était à l'époque accusé d'avoir publié des textes et caricatures antisémite, des faits remontant au moment où il était encore étudiant. Dans la foulée, alors que les audiences du programme étaient en baisse, France Télévisions avait envisagé d'y mettre fin ou du moins d'en discuter. Finalement, Laurent Ruquier a pris la décision de tout arrêter quelques mois plus tard, en avril 2020.
Autre point de désaccord : Catherine Barma, qui était alors contrainte de licencier 12 salariés, avait sollicité l'accompagnement financier de Laurent Ruquier - le départ de ces employés coûtait 905 378 euros. Ce dernier a refusé et la productrice a ainsi pris la décision de ne plus rien verser à son ancien camarade. C'est là que l'animateur l'a attaquée devant le tribunal de commerce, réclamant 332 930 euros. Peu après, Catherine Barma demandait à son tour 2,9 millions d'euros.
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