





Invité sur le plateau de Quelle Époque ! le 31 mai 2025, Michel Polnareff a évoqué ses relations tendues avec son père (ndlr : Leib Polnareff qui est mort en 1988). Curieuse de sa relation filiale avec son papa, Léa Salamé a souhaité poser une question à son invité : "Vous avez une parole totalement libre et décomplexée. J'ai envie de vous faire une interview de ce que vous n'avez jamais osé dire Michel Polnareff. Qu'est-ce que vous n'avez jamais osé dire à votre père ?". "Ah vous me remettez le père dans la soupe alors que j'essaye de l'oublier. Merci beaucoup ! Je crois que je lui ai toujours tout dit en fait. Je suis parti à 18 ans de chez moi et j'étais très en colère après mon éducation...", a répondu le chanteur qui ne quitte jamais ses lunettes de soleil aux montures blanches.. "Qui a été très dur...", a souligné la compagne de Raphaël Glucksmann.
"Oui mais voilà je vous l'ai dit l'autre jour à la radio, je l'ai pardonné", a ajouté l'artiste qui avait déjà répondu à une question de l'animatrice sur son père lorsqu'il était interviewé sur France Inter. "Il vous faisait faire 8 heures de piano par jour ?", a ajouté Léa Salamé. "Oui, en même temps peut-être que j'aurais pas, disons que j'étais comme un foie gras quoi, je bouffais de la musique, de la musique classique, et un jour, je me suis dit non. Je vais faire la mienne pas celle des autres", a poursuivi Michel Polnareff. "Et quand vous faisiez une fausse note, il se passait quoi ?", a demandé la maman de Gabriel. "C'était la fessée", a conclu le chanteur de 80 ans.
Dans sa 3e autobiographie, intitulée Spèrme (éd.Pol), Michel Polnareff avait également parlé de leur relation chaotique. "De mon père, je n'ai connu que la menace des représailles et leur cuisante expression. Mon père m'a mené la vie dure et m'a refusé l'enfance. Il a toujours attendu de moi la perfection et je me suis ingénié à le satisfaire dès mes quatre ans : dix heures quotidiennes face au clavier" écrivait-il.
Auprès de Paris Match, le papa de Louka (né le 28 décembre 2010) avait révélé une anecdote cruelle que lui avait fait vivre son papa. "J'étais invité à une party et je lui (à son père) avait demandé de m'acheter un bouquet de fleurs que je puisse offrir à la jeune fille qui fêtait son anniversaire. [...] Mon père est rentré à la maison avec un cactus. [...] j'ai dû esquiver l'obus à pointes qui termina son séjour terrestre avec son pot, contre le mur. Heureusement, je ne l'avais pas pris en pleine figure. [...] suite à cet épisode, je n'allais plus adresser la parole à mon père pendant trois ans. [...] Mon père a systématiquement interdit tout ce qui pouvait nourrir mon plaisir. Mon inspiration.", révélait l'interprète du titre On ira tous au paradis.