"Je ne suis pas experte" : Léa Salamé mise en difficulté par Anouchka Delon, moment très tendu sur France Inter

Soixante-douze armes à feu et 3000 munitions ont été saisies au domicile d'Alain Delon, qui les détenait sans autorisation, a annoncé mardi 27 février le parquet de Montargis (Loiret) alors que l'acteur, gravement malade, vit désormais sous protection judiciaire pour son suivi médical. Une perquisition a été menée jeudi dernier dans sa propriété à Douchy-Montcorbon (Loiret), suite à un signalement du juge des tutelles, a expliqué le procureur de la République de Montargis Jean-Cédric Gaux, confirmant alors une information du Parisien.

Ils ont aussi constaté l'existence d'un stand de tir dans la propriété de l'acteur, lui qui est DEPUIS TOUJOURS un grand amateur et collectionneur d'armes à feu. Il avait vendu sa collection - 76 lots, de la Winchester de la série Au nom de la loi, offerte par Steve McQueen, au revolver du film Soleil rouge - aux enchères en 2014. Mais Le Guépard ne "bénéficiait d'aucune autorisation lui permettant de détenir une arme à feu", a souligné le procureur dans son communiqué.

Sa fille Anouchka est-elle responsable de cette perquisition ? Elle s'est exprimée là-dessus pour France Inter ce mardi 28 février dans la matinale, après l'avoir fait pour le magazine ELLE mais aussi au journal de TF1, dans l'optique de revenir sur sa vérité depuis qu'elle a souhaité emmener son père en Suisse, où elle réside, pour qu'il puisse continuer à y être soigné. Elle a également évoqué l'état de santé de son père en interpellant Léa Salamé, qui a récemment été en contact avec l'acteur : "Je ne sais pas, qu'est-ce que vous en pensez ? Il me semble que vous l'avez eu au téléphone récemment. Mon père, vous l'avez eu au téléphone ? Comment il vous a semblé de l'extérieur ?".

"Oui j'ai eu votre père au téléphone mais je ne suis pas experte. Non je n'ai pas eu le sentiment que son discernement était aboli. En tout cas, il avait du mal à parler mais on a pu parler quelques minutes effectivement", a répondu Léa Salamé, gênée.

A noter que cette interview n'est pas passée inaperçue. Ses frères Anthony et Alain-Fabien ont rapidement réagi sur leurs réseaux sociaux alors qu'ils sont en conflit ouvert avec elle depuis plusieurs semaines. Répondant à un titre du Point affirmant qu'Anouchka souhaite désormais "qu'on 'laisse crever en paix'" leur père, l'ainé a répondu : "Alors, pourquoi ton interview vitriolée dans Elle ? (qui a déclenché cette perquisition). Pourquoi France Inter ce matin, pourquoi relancer la polémique ?" Des mots forts...