






Ce lundi soir, Julie Gayet est à l'affiche sur France 2 d'un téléfilm sur Olympe de Gouges, une femme de lettres considérée comme une pionnière du féminisme. Ce combat pour l'égalité, l'actrice le mène au quotidien, et est venu en parler sur le plateau de C à Vous. "On ne nous a pas raconté l’histoire des femmes avec un grand H. C’est très important de savoir avec ce qu’il se passe en ce moment. Les femmes gagnent 40 % de moins que les hommes à la retraite en général.", a déclaré celle qui vient de la même famille qu'un célèbre acteur. Puis d'ajouter : "C'est compliqué la question du consentement. Il faut vraiment écouter et surtout quand une femme ne dit rien et ne dit pas non, jamais."
Ensuite, elle a été amenée à parler de sa relation avec François Hollande, avec qui elle peut se repartir toutes les tâches au quotidien. "Il faut répartir les tâches à la maison, équilibrer la charge mentale, j'ai vu Amel Bent chanter chez vous la décharge mentale, j'ai adoré (...) Quand j’ai rencontré François Hollande, j’ai vu qu’il cuisinait extrêmement bien, je me suis dit : 'ah mais c’est fabuleux !'", a-t-elle expliqué.
Elle venait alors de réagir à un extrait de son passage dans une vidéo du chef Eloy Spinnler, dans laquelle elle révélait ceci : "Ce n’est pas moi la grande cuisinière de la maison ! C’est François qui cuisine. C’est lui qui fait le marché, parce que ça va avec, pour lui. Il fait le marché, la cuisine, et moi, rien ! Je ne vais même pas au supermarché ! Je mets la table, et je débarrasse !"
A noter que l'ancien président de la République serait notamment très doué pour cuisiner les coquilles Saint-Jacques : "Il fait une sauce avec plein d'épices... Mais moi, ce qui me fascine le plus, c'est quand il ouvre le frigo, et qu'il y a quatre trucs, et qu'avec quatre trucs, il fait la cuisine !"
Rappelons enfin que, pour en revenir à son goût pour l'équité, elle l'a bien entendu transmis à ses deux fils, nés de sa relation avec le réalisateur et scénariste argentin Santiago Amigorena, Tadéo et Ezéchiel. "Je veux que mes grands garçons fassent les mêmes choses que moi : ils débarrassent la table, apprennent à cuisiner. C'est une question d'éducation, on est tous responsables. Mais parfois, on reproduit des choses sans s'en rendre compte. Un jour, nous étions à table et, alors que je m'apprêtais à servir le repas, j'ai lancé : 'Les filles d'abord !' Mon fils m'a demandé pourquoi, et là, je n'ai pas su quoi répondre. Nous en avons rigolé. 'Tu as raison, c'est aussi cela, l'égalité', lui ai-je glissé. Alors les petits d'abord !' Et je me suis interrogée sur cette forme de galanterie qui est plaisante, mais qui nous enferme aussi.", avait-elle confié au Parisien.