Samira (Koh-Lanta 2022) en détresse après son élimination : "On est pris en charge, heureusement" (EXCLU)
Publié le 9 mars 2022 à 06:59
Par Leila Messabih | Rédactrice
A la télévision, rien ne lui échappe, des programmes de divertissements à la Top Chef ou Koh-Lanta, aux plus sérieux comme les journaux télévisés ou émissions de débat, rien ne lui échappe. En bref, tout ce qui touche au petit écran et aux médias, c'est son domaine.
Participer à "Koh-Lanta" est le rêve d'une vie. Samira l'a réalisé. Elle est au casting de la nouvelle édition actuellement en diffusion, baptisée "Le Totem maudit". Malheureusement, la coach sportive, ancienne handballeuse professionnelle, a été éliminée du jeu à l'issue du troisième épisode diffusé mardi 8 mars 2022 sur TF1. En interview pour "Purepeople.com", elle se confie.
Samira (Koh-Lanta 2022) en détresse après son élimination : "On est pris en charge, heureusement" (EXCLU)
"Koh-Lanta, Le Totem maudit", troisième épisode diffusé sur TF1. Samira, aventurière de "Koh-Lanta, Le Totem maudit" sur TF1. "Koh-Lanta, Le Totem maudit" sur TF1. Samira, aventurière de "Koh-Lanta, Le Totem maudit" sur TF1. Samira, aventurière de "Koh-Lanta, Le Totem maudit" sur TF1.
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Après Céline et Lili puis Mattéo la semaine dernière, le troisième épisode de Koh-Lanta, Le Totem maudit a été marqué par l'élimination au conseil de Samira. Cette ancienne handballeuse qui vit à Casablanca, au Maroc, a fait les frais de la refonte des équipes. Bien installée chez les bleus, la voilà devenue rouge au sein d'une tribu composée majoritairement d'anciens verts. Des jeux de couleurs qui lui ont valu son élimination. Amère, cette brune de 34 ans assume avoir très mal vécu son élimination. Après le jeu, elle a versé des torrents de larmes, elle qui était prête pour tout sauf à cette éventualité d'être virée du jeu de survie de TF1... Pour Purepeople.com, elle se livre sur son aventure.

Comment avez-vous vécu votre élimination ?

A chaud, j'ai vécu mon élimination comme un mélange de frustration, d'injustice et de tristesse. Je n'étais pas prête. Je ne m'y attendais absolument pas. Avec le recul, je me dis que c'est le jeu. Au moins, je suis restée moi-même, avec ma franchise et mon honnêteté. Et pour rien au monde je ne changerai.

Vous finissez en larmes au conseil... Que s'est-il passé dans votre tête ?

Je comprends que c'est vraiment fini. Et je me dis : "Mais, ça vient de commencer !" Je connais la compétition depuis que j'ai 10 ans, j'en ai 35 aujourd'hui et je n'ai pas l'habitude de ça. Je connais le jeu avec des règles, un arbitre. J'ai oublié le côté stratégie. J'avais encore beaucoup à donner, je me sentais super bien. Donc forcément, je ne suis pas contente du résultat.

D'après vous, pourquoi vos camarades ont voté contre vous ?

Par affinités, les anciens verts et les anciens bleus ont voté de leur côté. Les anciens verts étaient en supériorité numérique, il fallait choisir. Moi, j'étais tellement sereine avec un excès de confiance peut-être et ça a joué en ma défaveur. Les autres ont aussi fait pencher la balance en parlant avec Jean-Charles. Moi je ne l'ai pas fait. J'avais un peu été envoyée en porte-parole des anciens bleus. Et donc comme ce n'est pas passé, c'est à moi qu'on coupe la tête, c'est logique.

Votre camarade Jean-Charles se blesse sur le camp. Qu'avez-vous pensé ?

Je ne me suis que c'était un grand gaillard et que ça allait le faire. Je voulais absolument qu'il revienne. Parce que partir, cela signifie qu'il y a quelque chose de grave. Pour qu'un abandon médical soit annoncé, il faut vraiment que l'aventurier soit au bout du bout. Je n'espérais pas cela pour lui, ça aurait voulu dire que sa santé était en jeu. J'ai préféré positiver. Si j'avais su qu'il aurait voté contre moi, j'aurais quand même appelé le médecin mais on aurait réglé nos comptes après (rires) !

Comment avez-vous vécu la refonte des équipes ?

Je l'ai bien vécu. Surtout que Louana me choisit en deuxième chez les bleus, "sans hésitation". Je me suis dit que je me sentirais bien, qu'on a vu que je voulais me donner à fond, que je donnais les bonnes consignes sur les épreuves. J'étais contente de retrouver Fouzi et Géraldine.

Le courant semblait ne pas passer avec les hommes ex-verts, notamment François et Jean-Philippe. Pourquoi ?

Comme Pauline l'a si bien dit, il y avait cette impression de se sentir un peu écrasé. Je pense que François y mettait de la bonne volonté, c'est quelqu'un de bien qui veut laisser la place aux autres. Malgré lui, il a un côté chef et pas leader. Chef, c'est donner des ordres. Leader, c'est motiver les troupes, optimiser la force de tous, se donner autant que les autres et être à l'écoute. Ça a écrasé les autres, mis des doutes et quand on enchaîne les défaites, on n'est pas dans une bonne dynamique. Je comprends les échecs : il n'y a pas de communication. Sur l'épreuve que l'on perd, je l'ai noté également. Et c'est dommage. Chez les bleus, c'était différent.

Vous semblez sur la bonne voie dans l'épreuve des flambeaux... Pourquoi ne vous êtes-vous pas imposée ?

J'ai essayé ! Mais il faut savoir qu'on est une nouvelle équipe, il y a plus d'adrénaline, de fatigue, de faim. Mais je m'en veux personnellement de ne pas avoir vu la chose de suite. On m'entend quand même donner des consignes qui ne sont pas suivies. Ambre a fait les choses alors qu'il aurait fallu que ce soit François, plus fort et plus grand. Je m'en veux un petit peu. Je marche beaucoup à l'énergie et là elle ne circulait pas entre nous. Dans ce cas, c'est difficile de pouvoir communiquer.

Dans votre précédente équipe bleue, vous sembliez avoir un peu de mal avec l'autorité d'Alexandra. Que s'est-il passé ?

J'ai eu peur qu'elle fasse son petit chef, tout simplement. Je le dis bien à l'écran, elle confond autorité et autoritarisme. Je pensais que ça serait difficile. Il y a aussi mon égo qui parle, j'ai été choisie dernière comme fille. J'ai eu peur de ne pas pouvoir vivre l'aventure comme je l'espérais au début. Mais ça a vite changé parce qu'Alexandra est quelqu'un qui est à l'écoute. Elle m'a fait confiance sur la première épreuve et ça a payé. Il y avait une super ambiance chez les bleus.

Comment avez-vous géré l'invasion de fourmis ?

Moi, je n'ai pas participé à cela car j'ai trop de mal. En dehors des moustiques, je ne m'attaque à aucune bête. L'eau salée a fonctionné. Il fallait recommencer je crois deux fois par jour. J'ai été piquée par des fourmis la nuit. Ce n'est pas quelque chose de grave en soi. Et puis on est chez eux quand même. Ça me dégoûte plus de les écraser que de les subir.

De quoi avez-vous le plus souffert ?

Sans hésitation, la météo. La pluie la nuit, c'était dur. Et puis être constamment mouillée à longueur de temps aussi. Psychologiquement, c'est vraiment très très dur. Après, dans un second temps j'ai aussi souffert de mon départ. Partir si tôt, ça fait mal.

Quel a été votre premier geste au retour ?

On est pris en charge, et heureusement d'ailleurs. Il y a la psychologue de la production qui est là pour nous, même encore aujourd'hui. Elle est exceptionnelle. J'avoue que j'ai beaucoup pleuré. J'ai du mal avec la défaite, tout simplement. Surtout quand elle n'est pas justifiée. J'ai vécu 15 ans en compétition et j'ai toujours préféré une défaite en ayant bien joué contre un adversaire redoutable qu'une victoire amère. J'ai eu ce sentiment d'injustice et j'ai eu énormément de mal à le digérer. J'ai pleuré pendant deux, trois jours, je ne vois pas ça comme quelque chose de mauvais. Puis quand je suis rentrée, j'étais contente de revoir mes proches et de reprendre mon téléphone. Après, j'ai aussi mangé mais très peu. Il y a un médecin qui nous prend en charge également et on ne peut pas manger vite ni énormément en quantité.

Dans votre portrait, il est évoqué une reconversion dans le spectacle... Quels sont vos projets ?

Je suis en train d'écrire quelque chose, je ne peux pas en dire plus pour l'instant. Je reste dans le sport, ça c'est clair et net. Ce qui me tenait à coeur en venant à Casablanca, c'était de partager les valeurs humaines aux femmes marocaines à travers le sport. Parce qu'il y a des féministes qui m'agacent un petit peu parce qu'elles dénigrent l'image de la femme. J'aimerais un peu contrer cela. Le féminisme est réduit au fait de pouvoir porter une mini jupe et un décolleté alors que c'est plus connaître ses droits en tant que femme, une équité - je n'ai aucun combat contre les hommes, on est ensemble - et leur apprendre à être des femmes indépendantes tout en respectant l'homme. Tout ça à travers des ateliers sportifs.

Contenu exclusif ne pouvant être repris sans la mention de Purepeople.com.

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