Igor Bogdanoff aurait eu 76 ans ce vendredi 29 août 2025. Le célèbre physicien est décédé le 3 janvier 2022, soit six jours seulement après la mort de son frère Grichka, du Covid-19. Il était le père de six enfants qu'il a eus avec trois femmes différentes. Parmi eux : Sasha, 35 ans, et chanteuse de profession. Elle avait sorti son premier titre, Mississipi Blues, en 2015.
Mais désormais, elle est animée par un projet qui n'a pas grand chose à voir avec le domaine de la musique. Depuis déjà deux ans, Sasha s'occupe d'une "école de la forêt inclusive et multipédagogique, faite sur le modèle des Forest Schools en vogue en Scandinavie, en Allemagne et en Angleterre, qui voient les enfants passer la majorité du temps en extérieur, été comme hiver". C'est ce que précise le magazine Point de Vue, dans son édition du 19 mars dernier.
On apprend également qu'il s'agit d'une "école alternative hors contrat baptisée 'Les Petites Ruches'", qui "favorise l'apprentissage au contact de la nature, tout en respectant le socle commun des prérequis de l'Education nationale". Ainsi les élèves peuvent acquérir "les mêmes fondamentaux qu'en école classique, en fin de cycle".
C'est ce qu'elle avait elle-même indiqué à nos confrères, après leur avoir donné rendez-vous au cœur de la forêt de Fontainebleau, à environ 70 kilomètres de Paris, au sud de la capitale. "Un lieu enchanteur, envahi chaque vendredi par sa vingtaine d'écoliers entre 5 et 10 ans et qui n'a presque plus de secrets pour elle", détaille Point de Vue.
A noter que ce projet trotte dans sa tête depuis petite, et grâce à Igor Bogdanoff : "Mon école de la Foret a commencé enfant, au contact de mon père, dont l'imaginaire était incroyable. Chaque week-end, il nous emmenait, mon frère, ma sœur et moi, ici, près de ces rochers qu'il aimait escalader. Pour nous, c'était l'exploration sans limites.", s'était rappelée Sasha.
Et d'ajouter : "Nous étions libres de découvrir la nature, de gratter, de construire des cabanes, de s'évader, de créer notre monde. On rentrait à la maison du sable jusque dans les narines, bons pour plonger dans un bain mais heureux !". De beaux souvenirs pour la jeune femme qui, "grâce entre autres à ces moments extraordinaires", a pu développer "progressivement cette volonté de sortir des murs", jusqu'à donc l'aboutissement de ce projet.

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