






Face caméra et en toute franchise, Vincent Lindon a décortiqué sa vie personnelle et son incroyable filmographie dans le documentaire Vincent Lindon, cœur sanglant, qui lui était consacré ce mercredi 5 février sur Arte. Multipliant les projets variés depuis plusieurs décennies, l'heureux papa de deux enfants semble s'ennuyer lorsqu'il ne tourne pas. Beaucoup l'ignorent, mais l'ex-compagnon de Sandrine Kiberlain fait partie de ceux qui ont la chance de posséder un joli pied-à-terre au sein de la capitale française.
Comme l'a rapporté Le Monde en 2024, Vincent Lindon est l'heureux locataire d’un "appartement de la très chic et onéreuse place Saint-Sulpice, dans le 6e arrondissement". Quant à la gestion de Paris de la maire socialiste Anne Hidalgo, il en est assez mitigé à en croire ses confidences sur le plateau de Quotidien en 2019. "Ce lecteur du Figaro de se laisser aller à quelques réflexes 'réac’", apprend-on. De rares images de sa sublime demeure ont d'ailleurs été diffusées dans le documentaire d'Arte. Au quotidien, le célèbre comédien de 65 ans a le privilège d'admirer l'emblématique église paroissiale catholique nichée dans le quartier de l'Odéon.

Artiste caméléon, Vincent Lindon n'est pas vraiment clément envers lui-même lorsqu'il évoque sa propre personne. "Je n’ai aucune patience, je suis très irritable, incroyablement lucide, je n’ai aucun intérêt. Ma venue sur Terre ne changera strictement rien mais je pense aussi que le monde sans moi ne tournera pas pareil. Je ne suis pas très beau mais avec le peu de physique que j’ai, je me débrouille très bien", a-t-il rapporté dans ce film documentaire.
Bien qu'il se considère comme gentil, l'intéressé est capable de réaliser l'impensable selon la situation. "Je suis une des personnes les plus bonnes qui existent mais je peux tuer, arracher la peau avec les dents de quelqu’un qui se conduit mal. Je suis d’un égoïsme, d’un égocentrisme qui n’a pas d’égal mais je suis prêt à tout donner à quelqu’un qui en a besoin", a précisé Vincent Lindon qui a également levé le voile sur ses blessures d'enfance avant de conclure : "Je n’ai aucune perversité, aucun cynisme mais j’ai une fureur sans égale. Je suis avide de pouvoir, je veux diriger, être le patron, être le numéro un, être le meilleur tout le temps et je veux que tout le monde le sache".