Jodie Foster lors de la 36e nuit des César, vendredi 25 février 2011.© Abaca
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La 36e cérémonie des César, présidée par Jodie Foster et présentée par Antoine de Caunes a pris fin ce 25 février, depuis le théâtre du Châtelet. Cette année, aucun film n'a récolté une flopée de prix à l'image du Prophète l'an dernier. Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois, grand favori avec ses onze nominations, n'est reparti finalement qu'avec trois César (meilleurs film - le plus prestigieux -, acteur dans un second rôle pour Michael Lonsdale, et photo). Roman Polanski a confirmé sa popularité dans la famille de cinéma en décrochant le César du meilleur réalisateur pour The Ghost Writer. Les César sont saupoudrés un peu à tout le monde, ou presque.
La soirée s'est déroulée dans un rythme relativement plat, devant une assistante plutôt coincée. Ce n'est pas cette année que la soirée va se distinguer par un show de folie, malgré la présence des pétulantes actrices du film Tournée, oeuvre qui repart bredouille. Antoine de Caunes avait pourtant bien démarré avec son sketch où il s'incruste dans les films.
Xavier Beauvois a livré son coup de gueule (le seul véritable de la soirée) contre les "Zemmour et Hortefeux" et Sara Forestier a créé la surprise en obtenant le prix de la meilleure actrice, volant la vedette à Catherine Deneuve ou encore Kristin Scott Thomas. Eric Elmosnino, épatant dans Gainsbourg (vie héroïque), a coiffé au poteau Lambert Wilson, favori avec sa performance touchée par la grâce dans Des hommes et des dieux. On retiendra les larmes de Leïla Bekhti (meilleur espoir), et celles de Géraldine Nakache, son amie et réalisatrice du film Tout ce qui brille (avec Hervé Mimran), et les mots de Leïla pour son amoureux.
Comme prévu, le réalisateur américain Quentin Tarantino a reçu un César d'honneur de la part de Diane Kruger et de Christoph Waltz, les acteurs qu'il a dirigés dans Inglourious Basterds. Jodie Foster, présidente de la cérémonie, a bluffé par la qualité de son français, son élégance et son amour pour le cinéma français.
Des vannes ont touché Lionel Jospin (gentiment), qui fait une apparition dans Le Nom des gens, à Jean-Luc Delarue ou encore à Carla Bruni qu'il qualifie "d'intermittente du spectacle" (pour son petit rôle dans Minuit à Paris de Woody Allen).
Les honneurs ont été évidemment rendus à Bernard Giraudeau et à Claude Chabrol, disparus cette année, et à toutes les autres personnalités du cinéma français qui nous ont quittés.
Le Palmarès en intégralité :
Eric Elmosnino pour Gainsbourg (vie héroïque)
Le César de la meilleure actrice est décerné à :
Sara Forestier pour Le Nom des gens
Michael Lonsdale pour Des Hommes et des Dieux
Baya Kasmi et Michel Leclerc pour Le Nom des gens
The Social Network de David Fincher
Le César du meilleur premier film est décerné à :
Gainsbourg (vie héroïque) de Joann Sfar
Le César du meilleur montage est remis à :
Hervé Deluze pour The Ghost Writer
Daniel Sobrino, Jean Goudier et Cyril Holtz pour Gainsbourg (vie héroïque)
Caroline de Vivaise pour La Princesse de Montpensier
Le César du meilleur décor est remis à :
Hugues Tissandier pour Les Aventures Extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec
L'Illusioniste de Sylvain Chomet
Le César du meilleur film documentaire est obtenu par :
Océans de Jacques Perrin
La soirée s'est déroulée dans un rythme relativement plat, devant une assistante plutôt coincée. Ce n'est pas cette année que la soirée va se distinguer par un show de folie, malgré la présence des pétulantes actrices du film Tournée, oeuvre qui repart bredouille. Antoine de Caunes avait pourtant bien démarré avec son sketch où il s'incruste dans les films.
Xavier Beauvois a livré son coup de gueule (le seul véritable de la soirée) contre les "Zemmour et Hortefeux" et Sara Forestier a créé la surprise en obtenant le prix de la meilleure actrice, volant la vedette à Catherine Deneuve ou encore Kristin Scott Thomas. Eric Elmosnino, épatant dans Gainsbourg (vie héroïque), a coiffé au poteau Lambert Wilson, favori avec sa performance touchée par la grâce dans Des hommes et des dieux. On retiendra les larmes de Leïla Bekhti (meilleur espoir), et celles de Géraldine Nakache, son amie et réalisatrice du film Tout ce qui brille (avec Hervé Mimran), et les mots de Leïla pour son amoureux.
Comme prévu, le réalisateur américain Quentin Tarantino a reçu un César d'honneur de la part de Diane Kruger et de Christoph Waltz, les acteurs qu'il a dirigés dans Inglourious Basterds. Jodie Foster, présidente de la cérémonie, a bluffé par la qualité de son français, son élégance et son amour pour le cinéma français.
Des vannes ont touché Lionel Jospin (gentiment), qui fait une apparition dans Le Nom des gens, à Jean-Luc Delarue ou encore à Carla Bruni qu'il qualifie "d'intermittente du spectacle" (pour son petit rôle dans Minuit à Paris de Woody Allen).
Les honneurs ont été évidemment rendus à Bernard Giraudeau et à Claude Chabrol, disparus cette année, et à toutes les autres personnalités du cinéma français qui nous ont quittés.
Le Palmarès en intégralité :
Le César du meilleur film est attribué à :
Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois
Eric Elmosnino pour Gainsbourg (vie héroïque)
Le César de la meilleure actrice est décerné à :
Sara Forestier pour Le Nom des gens
Le César du meilleur réalisateur est remis à :
Roman Polanski pour Ghost Writer
Anne Alvaro pour Le Bruit des Glaçons
Le César du meilleur second rôle masculin est remis à :Michael Lonsdale pour Des Hommes et des Dieux
Le César du meilleur espoir masculin est décerné à :
Edgar Ramirez pour Carlos
Leïla Bekhti pour Tout ce qui brille
Le César du meilleur scénario original est remis à :Baya Kasmi et Michel Leclerc pour Le Nom des gens
Le César de la meilleure adaptation est obtenu par :
Robert Harris et Roman Polanski pour The Ghost Writer
The Social Network de David Fincher
Le César du meilleur premier film est décerné à :
Gainsbourg (vie héroïque) de Joann Sfar
Le César du meilleur montage est remis à :
Hervé Deluze pour The Ghost Writer
Le César de la meilleure musique est obtenu par :
Alexandre Desplat pour The Ghost Writer
Daniel Sobrino, Jean Goudier et Cyril Holtz pour Gainsbourg (vie héroïque)
Le César de la meilleure photo est remis à :
Caroline Champetier pour Des hommes et des dieux
Caroline de Vivaise pour La Princesse de Montpensier
Le César du meilleur décor est remis à :
Hugues Tissandier pour Les Aventures Extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec
Le César du meilleur court métrage est obtenu par :
Logorama
L'Illusioniste de Sylvain Chomet
Le César du meilleur film documentaire est obtenu par :
Océans de Jacques Perrin