






"L'hypothèse criminelle demeure plausible", avait exprimé Jean-Luc Blachon, le procureur du tribunal judiciaire d'Aix devant la caméra de BFMTV. Cette intervention récente a résulté des expertises sur les ossements du petit Émile désormais terminées et l'information selon laquelle la piste criminelle n'est pas écartée. De quoi raviver l'attention autour de cette affaire qui a démarré il y a un an, lorsque le petit garçon de 2 ans et demi a disparu alors qu'il était sous la surveillance de ses grands-parents dans le Haut-Vernet.
Les réactions sont donc nombreuses depuis et la journaliste Christine Kelly fait partie des personnalités très intéressées par ce sujet. Sur son compte X (anciennement Twitter) suivi par près de 350 000 followers, elle a fait part de son opinion : "Les vêtements du petit Émile ont été retrouvés intacts... détail d'importance. Comment ses vêtements ont-ils pu séjourner 8 mois dehors exposés aux intempéries et être quasi intacts ? Où est le reste du corps de l'enfant ? Peux [sic] être un pas de plus vers la piste criminelle ?"
La réflexion de Christine Kelly a notamment ravivé des théories sur le rôle du grand-père maternel d'Emile Soleil, personnalité autoritaire dont les différents portraits dans la presse en ont fait un homme au passé quelque peu inquiétant. Ce à quoi plusieurs internautes ont rappelé qu'il était grave de faire de telles suppositions. D'ailleurs, si "de nouveaux éléments" ont été ajoutés dans ce dossier, "à ce stade, aucune garde à vue n'a eu lieu", avait précisé le procureur d'Aix-en-Provence qui indique qu'il s'agit là d'un "dossier qui continue d'être très actif".
C'est le 30 mars 2024 que ses ossements ont été retrouvés dans la nature par une randonneuse, à seulement quelques kilomètres du domicile familial. Depuis la découverte du crâne du petit garçon ainsi que de plusieurs de ses ossements, les enquêteurs sont désormais à la recherche de traces d'ADN afin de déterminer si la mort d'Émile a été causée par un tiers. Par ailleurs, un autre élément crucial pour les enquêteurs est de savoir si les ossements ont été déplacés de manière volontaire ou non après le décès, ou s'ils se trouvaient là depuis la mort du petit garçon. Des caméras de surveillance ont été placées sur les lieux de la découverte pour voir si un individu pourrait revenir sur les lieux pour tenter de camoufler d'autres indices.
Une enquête qui n'est donc pas au point mort. Les conclusions des analyses des vêtements devraient être connues d'ici la fin du mois.