Affaire Epstein : un ex-employé du financier fait de nouvelles révélations sur le prince Andrew !

Mercredi 3 décembre dernier, Ghislaine Maxwell a fait appel de sa condamnation à 20 ans de prison pour trafic sexuel de jeunes mineures au profit du financier américain décédé Jeffrey Epstein. Fin 2021, elle avait été reconnue coupable d'avoir recruté des adolescentes âgées de 14 à 17 ans, entre 1994 et 2004, afin que Jeffrey Epstein, son ex-amant et collaborateur, qui s'est suicidé en prison en 2019, puissent abuser d'elles sexuellement... Sa peine avait alors été fixée à 20 ans d'emprisonnement fin juin 2022.

Depuis, une juge de New York a fait publier une liste de noms de contacts, connaissances, proches, victimes ou complices présumés de Jeffrey Epstein, dans laquelle le nom du prince Andrew revient sur les devants de la scène. Dans cette troisième vague de documents concernant l'affaire Epstein, révélée ce vendredi 5 décembre, on découvre une déposition datant de 2009 d'un certain Juan Alessi. Ce dernier, qui était un ex-employé du financier américain, a vu passer du beau monde dans la résidence de son patron... Il a affirmé avoir vu "de nombreuses célébrités", dont le prince Andrew et son ex-femme, Sarah Ferguson dans la résidence de Palm Beach, en Floride, de Jeffrey Epstein, comme l'ont rapporté nos confrères de la chaîne CBS.

En effet, l'ex-employé assure que le prince Andrew "a passé des semaines avec [eux]" et dormait notamment dans la chambre d'amis principale. Il précisait qu'il recevait "des massages quotidiens" et apportait des détails quant à la présence de l'ex-épouse du prince. "Je pense que Sarah n'est venue qu'une seule fois et pour une courte période" et "je ne crois pas qu'elle ait dormi là", ajoutait-il. Selon une déposition datant de 2016, le modus operandi de Jeffrey Epstein était le suivant : il faisait venir chez lui des femmes et des mineures en prétendant vouloir un massage, avant de finalement les agresser sexuellement ou de les violer... Cela dit, dans son témoignage, Juan Alessi n'associe en aucun cas le prince Andrew à une telle infraction. Dans la foulée de cette révélation, la police londonienne a indiqué vendredi 5 janvier ne pas avoir ouvert une enquête comme réclamée par les anti-monarchistes sur le prince Andrew. Pour rappel, ce dernier a signé en février 2022 un accord à l'amiable avec Virginia Giuffre, 40 ans, qui l'accusait de l'avoir agressée sexuellement en 2001 alors qu'elle avait 17 ans. Le fils d'Elizabeth II a toujours nié les faits mais s'est quand même mis en retrait de la vie publique.