L’affaire impliquant le chef Jean Imbert a éclaté au grand jour en avril dernier, après la parution d’une enquête du magazine ELLE. Dans ce dossier, plusieurs de ses anciennes compagnes ont affirmé avoir subi des violences physiques et psychologiques de sa part. Parmi elles, Alexandra Rosenfeld, ex-Miss France et ancienne partenaire du cuisinier, a confirmé avoir livré son témoignage. Depuis cette révélation, les événements se sont enchaînés rapidement. Le dimanche 25 août, Le Parisien rapportait qu’une plainte avait été déposée à son encontre pour violences conjugales et séquestration. La plaignante, Lila Salet, ancienne comédienne, a raconté son expérience à l’antenne de RTL dans un témoignage bouleversant. Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet. Quelques jours plus tard, le mercredi 27 août, Jean Imbert a décidé de s’exprimer publiquement. C’est sur Instagram, via une story, que le chef de 44 ans a pris la parole. Il a d’abord expliqué son choix de se mettre en retrait : "La justice est saisie, c'est un soulagement, et je n'ai pas de doute sur l'issue de l'enquête. Je ne m'exprimerai pas ici sur ce qui a été dit ces derniers mois, parce qu'on ne peut ni se défendre, ni s'excuser, ni prendre la parole dignement dans le bruit médiatique".
Il a ensuite tenu à adresser quelques mots à ses équipes : "Je travaille avec plus de 1000 personnes. Des femmes, des hommes incroyables, avec qui je partage cette aventure depuis tellement d'années. (…) Je leur dois tout. Ma responsabilité aujourd'hui, c'est de ne plus leur faire porter mes tourments. C'est pour eux, par respect, que j'ai pris la décision de me mettre en retrait de mes établissements, le temps que la justice fasse son travail". "Le cuisinier, aujourd’hui en couple depuis cinq ans avec une autre femme", comme le précisent nos confrères du Figaro dans leur édition du 1er septembre, aurait le soutien de ses proches qui ont accepté de dire quelques mots au média. En effet, on peut lire : "Certains proches du chef soutiennent que c’est Alexandra Rosenfeld qui se montrait fréquemment violente à l’encontre de Jean Imbert". Nos confrères ont notamment pu consulter "une grande quantité de SMS que l’ancienne Miss France lui a adressés et qu’il a conservés". "Beaucoup, manifestement rédigés dans un contexte de jalousie exacerbée, sont empreints de violence verbale", lit-on. Et Le Figaro de donner "quelques exemples" : "J’ai vu que tu étais inexistant ou casse-c… et à part des coups et de l’indifférence j’ai rien à te donner", "T’es juste pas violent parce que tu sais que je suis pire" ou encore "La prochaine fois que tu me dis que je t’aime je te casse toutes les dents".
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Quant à l’entourage d’Alexandra Rosenfeld, ils ont confié au Figaro "qu’elle a eu recours à un mode d’expression agressif et injurieux 'pour repousser Jean Imbert', un homme 'très colérique' qui la maintenait 'sous son emprise' bien qu’elle ait essayé de le quitter 'à de multiples reprises'". Cette même source a tenu à insister sur le fait qu’"Alexandra n’a jamais, jamais été violente avec lui". Et nos confrères d'affirmer finalement : "Nous avons pu lire, cependant, des courriels émanant de deux hommes témoignant d’une supposée 'violence' régulière d’Alexandra Rosenfeld vis-à-vis de Jean Imbert - qui n’a toutefois jamais été admis aux urgences et aurait pu prendre ses distances dès les premiers horions, à supposer qu’il y en eût". Selon les informations du média, "l’une des anciennes amies de l’ex-Miss France a contacté le cuisinier pour se mettre également à la disposition de sa défense". Affaire à suivre donc.
Jean Imbert reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à clôture de l'enquête.
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