Depuis le mois d’avril dernier, Jean Imbert voit sa réputation être entachée par des accusations graves de la part d’ex-compagnes. Plusieurs d’entre elles ont témoigné dans le magazine Elle et révélé qu’elles avaient souffert de violences psychologiques et parfois physiques de la part du chef révélé par M6. Parmi elles, Lila Salet, qui a saisi la justice, et une certaine Éléonore dont le prénom avait été modifié et qui se trouvait être en réalité l’ancienne Miss France Alexandra Rosenfeld, dont il a partagé la vie pendant quelques mois.
Celle qui est aujourd’hui en couple avec Hugo Clément, avec lequel elle a eu une fille prénommée Jim (elle est aussi maman d’Ava née d’une précédente relation) a brisé le silence sur Instagram avant de venir témoigner sur le plateau de Quotidien ce jeudi 4 septembre sur TMC, affirmant avoir été sous emprise en témoignant pour la première fois à la télévision contre son ex. Une démarche pleine de courage qu’elle n’est pas la seule à avoir eue.
Les témoignages se multiplient depuis les premières révélations. Il n’y a pas que ceux des anciennes compagnes de Jean Imbert, qui partage la vie d'une mystérieuse femme depuis des années, qui se font connaître. Sur BFM TV, le spécialiste police-justice Boris Kharlamoff s'est entretenu avec des femmes présumées victimes du chef et l’un de ses anciens assistants qui affirme avoir été témoin du fameux coup de tête reçu par Alexandra Rosenfeld, à l’issue duquel elle affirme avoir été hospitalisée. Mais il n’est pas le seul homme à être sorti du silence.
Dans un document exclusif de BFM TV, on apprend qu’un ancien employé de Jean Imbert a déjà assisté à une scène de violence entre le chef et Alexandra Rosenfeld. Celui qui a été son collaborateur entre 2013 et 2015 évoque la personnalité à “deux visages” de son ancien patron : “Il y avait deux Jean, celui des bons jours où il pouvait paraître comme un petit garçon, sympa, mais puéril et il y avait les mauvais jours où là, il devenait une personne méprisante, effrayante, qui hurle sans cesse, qui insulte et qui menace.”
Un portrait peu reluisant qui dépassait l’environnement professionnel. Selon les dires de ce témoin, ce sont les aléas de la vie privée de Jean Imbert qui semblaient avoir des conséquences sur son humeur professionnelle : "Chaque matin, quand on arrivait au travail, on avait la boule au ventre, on ignorait dans quel état d'esprit il allait être. [...] Son humeur dépendait directement de sa relation avec sa compagne. Quand tout allait bien, il était calme mais quand ça se dégradait, il devenait odieux !"
Si la raison n’est pas précisée, il affirme s’être rendu au domicile de Jean Imbert dans lequel se trouvait Alexandra Rosenfeld au même moment. Et son récit fait froid dans le dos : "Il m'est arrivé d'aller chez lui et de voir une fois Alexandra enfermée dans la salle de bain. Lui était dans un état de colère pas possible. J'ai alors constaté un trou dans la porte de la salle de bain, la marque d'un coup de poing", raconte-t-il. Cet ancien employé est formel, Jean Imbert semblait avoir un mode opératoire particulier : "Il mettait à ses compagnes une grosse pression. Il y a de la violence et du harcèlement dans ses relations. Au début, il y a comme du 'love bombing', je devais acheter des cadeaux qu'il offrait à sa compagne. Il est beaucoup dans la séduction, c'est presque une attention excessive. Dès que la relation se détériore, il devient manipulateur et harceleur.”
Un comportement dans le privé comme dans le milieu professionnel : "Ce harcèlement, ce n'était pas juste envers ses compagnes, c'était envers toutes les équipes, les serveuses de ses restaurants, envers moi... Il n'avait aucun respect." Évoquant un “climat de peur”, il poursuit : "Travailler avec lui, ça m'a fait perdre confiance en moi. J'arrivais au travail avec une boule au ventre, je ne dormais plus, j'étais épuisé physiquement et moralement. Il agissait avec moi comme il agissait avec ses compagnes, c'était de la pression psychologique !" Un autre affirme toutefois que "malgré la charge de travail que l'on pouvait avoir, car les demandes étaient fréquentes”, il n’a “jamais ressenti un climat néfaste” : “L'ambiance y était toujours bienveillante, dans le seul but de pouvoir atteindre notre objectif, à savoir la satisfaction de nos clients."
Jean Imbert nie les faits qui lui sont reprochés et a pris la décision de se mettre en retrait et de rendre son tablier de ses restaurants comme il l’avait annoncé sur les réseaux sociaux. Un choix opéré "le temps que la justice fasse son travail".
Jean Imbert reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu’à clôture définitive du dossier.
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