Le clan Belmondo est une nouvelle fois frappé par le deuil. Quatre ans après la disparition de Jean-Paul Belmondo, son frère aîné Alain s’est éteint ce mercredi 27 août, à l’âge de 93 ans. Producteur respecté, artisan de nombreux chefs-d’œuvre du cinéma français comme Borsalino, Le Vieux Fusil ou encore Indochine, il laisse derrière lui une empreinte indélébile dans l’histoire du Septième Art.
C’est son fils Olivier qui a confirmé la triste nouvelle en publiant un sobre hommage sur Instagram. À travers un portrait en noir et blanc, il a rappelé le parcours singulier de son père : "Avant de travailler dans le cinéma pour de très nombreux films, il avait vécu une dizaine d’années dans le désert en Algérie… De cette période, il en avait gardé une grande simplicité de vie et un amour immodéré pour la chaleur." Mais surtout, il a révélé la dernière volonté d’Alain Belmondo : ses obsèques se tiendront dans la plus stricte intimité. "Une cérémonie aura lieu prochainement selon ses volontés dans le cadre familial. Il va manquer à beaucoup de monde", a précisé le metteur en scène.
Ce choix, empreint de pudeur et de discrétion, reflète la personnalité d’un homme qui, bien qu’ayant côtoyé les plus grands noms du cinéma, avait toujours préféré rester en retrait des projecteurs. Son neveu Paul Belmondo, qui est actuellement au coeur d'un conflit lié à l'héritage de son père, lui a également rendu hommage, évoquant "un oncle resté présent jusqu’à la fin de la vie de [son] père", soulignant la fidélité et la bienveillance d’Alain.
Figure essentielle mais discrète de l’industrie cinématographique, il avait accompagné son frère Jean-Paul dans de nombreuses aventures artistiques, tout en bâtissant une carrière saluée pour son sérieux et son intégrité. Aujourd’hui, sa famille s’apprête à lui dire adieu dans la sérénité, conformément à sa volonté.
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