Ce jeudi 13 novembre, France 3 remet en lumière, à 21h10, un téléfilm qui avait marqué les esprits lors de sa première diffusion : Les disparus de Valenciennes. Sorti en 2018, ce drame aux accents policiers réunit un trio d’acteurs particulièrement solide : Stéphane Freiss, Virginie Lemoine et Brigitte Fossey. Six ans après sa sortie, cette fiction sombre retrouve l’antenne et replonge les téléspectateurs dans une histoire où les blessures du passé n’ont jamais vraiment cicatrisé… Au cœur du récit ? Deux frères que tout oppose. Yann et Mickaël Tortois ne s’adressent plus la parole depuis un drame familial survenu quinze ans auparavant. L'accident meurtrier, survenu dans une mine pourtant fermée, qui a coûté la vie à leur père ainsi qu’à une quinzaine de mineurs, a brisé leur relation. Depuis, chacun a poursuivi sa route puisque l’un est devenu policier alors que l’autre a choisi une carrière de gendarme. La rediffusion remet aussi en lumière l’élément déclencheur de cette intrigue soit l’assassinat de l’un de leurs amis d’enfance, fils de mineur. Ce meurtre contraint Yann et Mickaël à ravaler leur rancœur et à se retrouver dans un contexte qu’ils auraient préféré éviter. Ensemble, ils sont forcés de collaborer pour comprendre ce qui se cache derrière ce crime aussi brutal qu’inattendu.
Et ce n'est pas le seul projet pour lequel Stéphane Freiss revient sous le feu des projecteurs ! À partir du 27 janvier 2026, il sera l'un des protagonistes avec Patrick Bruel de Deuxième partie, nouvelle pièce de Samuel Benchetrit, aux côtés de Marine Delterme. Les deux hommes se connaissent depuis si longtemps que leurs souvenirs semblent ancrés dans les pavés du 5e arrondissement ! Patrick Bruel vivait rue Jussieu, Stéphane Freiss rue des Boulangers à quelques dizaines de mètres à peine. Deux jeunes artistes qui n’avaient pas encore conscience que leurs trajectoires finiraient par se croiser sur les scènes parisiennes… "J’habitais rue Jussieu, Stéphane rue des Boulangers. Je n’avais pas encore commencé à chanter", s'est remémoré le chanteur auprès de nos confrères du Parisien. "Je lui avais même déconseillé de chanter ! Je lui avais dit : Tu commences bien ta carrière d’acteur, ne va pas te lancer dans un truc qui ne va pas marcher", s'est rappelé Stéphane Freiss.
Le 5e arrondissement de Paris cultive depuis toujours une aura chic et intello qui lui colle à la peau, et à celles des débuts des deux artistes. Ici, les façades haussmanniennes côtoient les librairies indépendantes, les cafés aux moulures d’époque et les institutions séculaires. Cœur battant de la vie universitaire, la montagne Sainte-Geneviève et ses ruelles étroites gravitent autour de la Sorbonne, du Collège de France ou de l’École normale supérieure, véritables temples du savoir où se croisent étudiants studieux, chercheurs absorbés et habitués à l’allure légèrement bohème. Les terrasses où l’on feuillette un essai de philosophie entre deux gorgées d’espresso, les bouquinistes qui exposent des ouvrages patinés par le temps font tout le charme de cet arrondissement sur lequel l’ombre majestueuse du Panthéon règne.
© Reuters, JAEGLE STEPHANE / BESTIMAGE
Plus de quarante ans après leur rencontre et à quelques stations de métro du 5e arrondissement, au théâtre Édouard-VII, c’est ensemble que Patrick Bruel et Stéphane Freiss remontent sur les planches. Le texte de Samuel Benchetrit, initialement intitulé Salut les copains, avait déjà séduit Nathalie Baye, Pierre Arditi et Thierry Lhermitte en 2022 avant que le projet ne soit annulé… Cette fois-ci, le trio formé par Patrick Bruel, Stéphane Freiss et Marine Delterme porte haut cette comédie intimiste décrite ainsi par le compagnon de Delphine Horvilleur : "La pièce parle de l’usure et du rêve qu’on a tous de se réinventer. Ce personnage improbable qui déboule de nulle part va faire bouger les lignes de notre histoire. C’est un possible dans ce qui semblait verrouillé pour toujours. Symboliquement, l’anniversaire des trente ans de mariage raconte qu’on ne remet plus les choses en question. Eh bien si !". Pour Patrick Bruel, revenir au théâtre représente presque un soulagement après des années de tournées monumentales. "Ça faisait trop longtemps que je n’avais pas joué au théâtre. C’est très agréable, après avoir fait une énorme tournée dans des stades, où on est l’élément central, au-devant de la scène, les projecteurs sur soi, de se mettre au service d’une mise en scène, d’un texte, d’autres partenaires !", a-t-il conclu au Parisien.
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