Baiser forcé de Luis Rubiales, une star hollywoodienne choque par son soutien : 'Il ne l'a pas violée'

Cela fait plus de deux semaines que l'affaire a éclaté et on ne semble pas en voir le bout. Le 20 août dernier, juste après la victoire de l'Espagne en finale de la Coupe du monde de football féminine, le président de la fédération espagnole s'est permis d'embrasser de force Jennifer Hermoso sur la bouche. Un geste qui a rapidement fait le tour du monde et Luis Rubiales s'est rapidement attiré les foudres des acteurs du football, lui qui s'accroche à son poste et ne comprend pas la polémique.

Après la grève des joueuses de la sélection nationale, qui réclament le départ immédiat de Luis Rubiales, ce dernier a été suspendu par la Fifa, en attendant de connaître le verdict final. De nombreuses personnalités du monde du football se sont exprimées sur le sujet, mais ce 4 septembre, c'est une star hollywoodienne qui a donné son point de vue sur la situation. Actuellement en Europe pour la promotion de son dernier film, Woody Allen a répondu aux questions d'El Mundo, qui a évoqué l'affaire du baiser forcé. Visé par des accusations d'agression sexuelle, le réalisateur américain de 87 ans est plutôt du genre à défendre le patron du foot espagnol. "C'est difficile d'imaginer qu'une personne puisse perdre son emploi et être pénalisée de la sorte pour un baiser en public", a-t-il déclaré.

Embrasser cette footballeuse était une erreur, mais il n'a pas brûlé une école

Pas franchement choqué par l'attitude du dirigeant de 46 ans, Woody Allen a poursuivi son explication : "Embrasser cette footballeuse était une erreur, mais il n'a pas brûlé une école. Il ne s'est pas caché et ne l'a pas embrassée dans une ruelle sombre. Il ne l'a pas violée, c'était juste un baiser et c'était une amie. Quel mal y a-t-il à cela ?"

Un soutien pour Luis Rubiales, qui n'en a pas eu beaucoup depuis le début de l'affaire. La mère du président déchu a bien tenté une action désespérée en entamant une grève de la faim, mais cette dernière a dû être hospitalisée assez rapidement. De son côté, le dirigeant espagnol continue de s'accrocher à son poste, mais il paraît très difficile de le voir rester dans ces conditions.