Billie Eilish : Ordonnance restrictive confirmée contre son fan obsessionnel

Cambriolage, harcèlement, piratage de données privées : les célébrités sont exposées à de graves dangers. Billie Eilish en a fait la triste expérience. Dans l'attente du procès, la justice avait émis en mai une ordonnance restrictive temporaire à l'encontre d'un fan obsessionnel, qui s'est présenté devant le domicile de ses parents à sept reprises. Voilà que les juges ont émis une ordonnance restrictive permanente.

L'info est signée Associated Press ! L'agence révèle qu'un tribunal a confirmé l'ordonnance restrictive dont Prenell Rousseau, le stalker de Billie Eilish, faisait déjà l'objet. L'homme de 24 ans originaire de Farmingville, dans l'État de New York, s'était présenté pas moins de sept fois devant le domicile familial de l'ado star de 18 ans, en l'espace de quelques jours. Il devra désormais se tenir à au moins 100 yards (environ 90 mètres) d'elle et de ses parents.

L'ordonnance, d'une durée de trois ans (les avocats de Billie Eilish espéraient cinq ans), lui interdit également de se rendre sur les lieux de travail de l'artiste, ainsi que de harceler ou d'agresser la famille. Le jugement a été rendu le 18 juin 2020. La récente lauréate de quatre Grammy Awards, ses parents et leurs avocats ont assisté à l'audience par téléphone.

L'histoire a débuté le lundi 4 mai 2020. Prenell Rousseau avait alors sonné au domicile familial de Billie Eilish (de son vrai nom Billie Eilish Pirate Baird O'Connell) pour demander s'il s'agissait bien de sa maison. Le père de la chanteuse, Patrick O'Connell, lui avait répondu par la négative. Prenell Rousseau s'était tout de même représenté, le même jour, en début de soirée. "Alors que nous attendions les agents de sécurité, Mr Rousseau est resté sur notre porche. Il s'est assis et a commencé à lire un livre, tout en débutant une sorte de monologue. Mon père lui a demandé de nombreuses fois de quitter les lieux, mais il a refusé", expliquait l'équipe de Billie Eilish dans des documents soumis à la cour pour l'obtention d'une ordonnance.

Voilà les O'Connell rassurés !