Humoriste et ancien combattant de MMA, Ragnar le Breton (de son vrai nom Matthias Quiviger) est surtout connu pour ses petits rôles à l'écran et ses vidéos drôles. Mais en ce moment, son comportement est loin d'être amusant. La raison ? Il est accusé d'avoir asséné de nombreux coups à un père de famille en mars 2025, et ce, devant le fils de ce dernier.
Résultat, ce lundi 23 juin, Ragnar le Breton était convoqué au tribunal d'Évreux. Mais contre toute attente, l'humoriste, qui n'était pas représenté par un avocat, a manqué à l'appel. C'est donc sans l'accusé que le procès a eu lieu, et un verdict a été rendu : Ragnar le Breton écope d'un an de prison ferme, sans aménagement de peine.
À cette lourde sanction s'ajoute la privation de son droit d'éligibilité pendant cinq ans, l'interdiction de détenir une arme pendant trois ans, l'interdiction de contact avec la victime et de paraître à son domicile pendant trois ans. De plus, l'accusé doit verser 2 000 euros au fils de la victime, et 5 000 euros au père de famille, selon nos confrères de France Bleu.
Suite à cette condamnation, Ragnar le Breton, qui était à l'affiche d'une comédie avec Maxime Gasteuil, très mystérieux sur sa vie sentimentale, est sorti du silence. Ce lundi soir, sur Instagram, l'humoriste français a publié une vidéo dans laquelle il donne sa version des faits. Il commence par présenter ses excuses au tribunal d'Évreux, déclarant : "C'est une faute d'inattention, j'étais persuadé que c'était mercredi 25 juin (...) ce n'était pas une volonté de ma part. Je n'étais pas en fuite, j'étais à Évreux".
Une fois ses excuses faites, Ragnar le Breton s'attaque au vif du sujet : l'agression du père de famille. Selon lui, les faits ont été déformés, comme il l'explique : "Je ne vais pas me laisser salir la gueule comme ça dans tous les médias sans rien dire".
Dans un premier temps, Ragnar le Breton, qui a joué avec Franck Dubosc, récemment blessé par la grêle, confie avoir eu des échanges houleux avec la victime, dont le certificat médical mentionne "dix-neuf blessures, dont des ecchymoses, douleurs et entorses. Puis, il indique s'être fait "attraper le cou" : "À partir du moment où il m'agresse verbalement, il m'agresse physiquement, c'est l'ouverture du bal. C'est de l'auto-défense".
Dans cet enregistrement, Ragnar Le Breton se défend, met en avant "la légitime défense" et annonce également faire appel de sa condamnation. Reste à savoir si le tribunal d'Évreux prendra en compte cette demande. Affaire à suivre, donc.
