Disparition d'Émile, 2 ans : Un voisin "culpabilise", ce jour-là il a oublié un "détail" important

Cela fait plus de dix jours désormais que le petit Emile, 2 ans, a disparu dans le Haut-Vernet, un petit hameau situé dans les Alpes-de-Haute-Provence, qui est d'ailleurs interdit d'accès aux visiteurs jusqu'à la fin du moins pour éviter "un tourisme malveillant". Tout le monde prie pour qu'un heureux dénouement se produise. Une messe a été organisée à La Bouilladisse, commune des Bouches-du-Rhône où sont installés les parents du petit garçon. Quant à ses grands-parents, ils se sont "un peu repliés sur eux-mêmes", a raconté l'un de leurs amis à BFMTV.

Dans son dernier numéro, paru en kiosque ce jeudi 20 juillet, Paris Match a cherché à comprendre les dessous de cette affaire, revenant notamment sur les derniers instants précédent la disparition d'Emile. On apprend alors qu'il a été aperçu par deux individus en train de descendre une rue "très pentue", vers 17h15. L'un des deux témoins, un homme âgé d'une soixantaine d'années, "culpabilise de ne pas être intervenu". Il pensait qu'il serait alerté par son chien si quelque chose d'anormal se produisait, comme la présence d'un étranger. Car ce berger de Berne "réagit systématiquement" en cas de "danger". Problème : il avait oublié à ce moment-là que son animal n'était pas là.

Les parents sont trop calmes

"Un mauvais jugement qui se joue sur un dixième de seconde", explique Paris Match. Ce voisin estime donc qu'il était à deux doigts de s'apercevoir du problème et qu'il aurait peut-être pu empêcher Emile de s'échapper. Le magazine rapporte également quelques détails concernant l'étrange attitude de Colomban S et Philippe V., le père et grand-père du petit garçon, juste après sa disparition. "Ils étaient vraiment nonchalants, l'ambiance était bizarre, le père fumait la pipe, ça m'a marqué, c'était comme si on ne recherchait pas un enfant vivant", a expliqué Michel, un habitant du village.

Mais il n'est pas le seul à avoir tiqué sur l'attitude des deux hommes. D'autres volontaires se souviennent du "même malaise", "la même étrangeté" qu'ils rapportent. "Les parents sont trop calmes, trop maîtres de leurs émotions", lit-on dans les pages du magazine .A noter que plusieurs pistes ont déjà été explorées par les gendarmes, médias ou internautes pour expliquer la disparition du petit garçon, mais qu'à l'heure actuelle aucune d'entre elles n'a fait l'unanimité.