Disparition d'Emile : "Je suis convaincu que mort ou vivant".... Cette certitude forte du maire du Vernet sur l'affaire

A 73 ans, il n'imaginait sans doute pas passer un tel été... Maire de la commune du Vernet depuis plusieurs décennies, François Balique s'est retrouvé plongé dans l'horreur depuis le 8 juillet dernier et la disparition toujours aussi mystérieuse du petit Emile (2 ans et demi). Mais alors que les gendarmes n'ont toujours pas de pistes sérieuses qui pourraient le retrouver, celui-ci a accepté de se confier sur le sort du garçonnet auprès de nos confrères belges de SudInfo. Et son avis est clair.

"Il n'y a pas de puits ici. Émile ne s'est pas évaporé, ce n'est pas possible. Je suis convaincu que, mort ou vivant, il n'est plus ici. J'ai participé à toutes les recherches, à toutes les battues. On l'aurait retrouvé s'il était encore au Vernet. Je suis convaincu que mort ou vivant, il a été déplacé par un adulte", explique-t-il en effet dans cette première interview accordée à l'étranger.

Un point de vue constant et qui doit même se renforcer au fil du temps : il y a quelques semaines, juste après les battues, il avait en effet déjà évoqué cette hypothèse pour Le Point, expliquant qu'il pensait à "un fou ou à quelqu'un de machiavélique".

Mais comment trouver celui qui aura la clé du mystère ? S'en remettant totalement aux gendarmes désignés pour mener l'enquête, le maire du Vernet n'a plus qu'une seule chose en tête : "continuer à vivre", dans un village où "de belles choses se déroulent et se dérouleront encore" en attendant que tout cela soit fini.

Mais pas facile : depuis début juillet, difficile de se défaire de ce mystère permanent. Même s'il le martèle, cela aurait pu se passer n'importe où ailleurs. "C'est sûr que cette histoire marque par son aspect mystérieux. Cela devient long mais nous continuons à faire confiance aux enquêteurs. Ils font ce qu'ils peuvent", explique-t-il d'abord à SudInfo, avant de défendre ses décisions, parfois critiquées par ceux qui font trop d'hypothèses injustifiées : "Quand j'ai fermé la commune, on a raconté que c'était pour cacher quelque chose. Cela reste une énigme inexpliquée et nous attendons les résultats de l'enquête des gendarmes qui font de l'excellent boulot. Pour le moment, il ne se passe plus rien. Cela s'est calmé."