Disparition d'Émile : Le mystère bientôt résolu ? Perquisition sérieuse "à quelques mètres du domicile familial"

Ce mercredi 8 novembre, cela fera quatre mois que le petit Émile, deux ans et demi, s'est volatilisé dans le hameau du Haut-Vernet où il débutait des vacances chez ses grands-parents maternels. Depuis, Marie et Colomban, ses parents, sont sans nouvelle de leur fils, tout comme les proches du petit garçon et les habitants du Haut-Vernet. Parmi eux, un adolescent de 16 ans, longtemps suspecté et dont l'exploitation agricole dans laquelle il vit avec sa maman a été perquisitionnée sans résultat probant. Mais ce mardi 7 novembre, Le Parisien nous apprend que de nouvelles perquisitions jugées très sérieuses sont en cours.

Si de nouvelles informations n'avaient pas été communiquées depuis un moment concernant la disparition du petit Émile par les enquêteurs, c'est parce que ces derniers menaient de sérieux investigations, numériques et téléphoniques, autour de données de géolocalisation. Ce travail de longue haleine a permis de lancer "de nouvelles opérations judiciaires de grande ampleur" : "Près d'une dizaine de perquisitions ont débuté ce mardi matin et se déroulent dans des lieux disséminés dans un rayon de plusieurs kilomètres autour de la commune du Vernet."

"Des zones montagneuses et difficilement accessibles", des "domiciles et des véhicules de propriétaires de lignes téléphoniques suspectes" sont notamment ciblées par ces nouvelles perquisitions. Mais, comme Le Parisien le précise, "l'une de ces perquisitions se distingue des autres." Cette dernière concerne en effet "une maison située dans le hameau du Haut-Vernet, à quelques mètres seulement du domicile de la famille maternelle d'Emile". Si ces recherches ne veulent en aucun cas dire que les habitants de la maison sont coupables, "les perquisitions pourront peut-être permettre d'identifier un suspect."

Le Parisien est en mesure de confirmer que les gendarmes de la section de recherches de Marseille ont analysé "toutes les lignes téléphoniques et déplacements recensés dans le secteur le soir du drame." Au total, ce ne sont pas moins de 1600 lignes téléphoniques qui ont été recensées, puisque dans un créneau horaire proche de la disparition du petit Emile. Quatre mois après le drame, le dénouement de cette triste affaire va-t-il enfin avoir lieu ?