Eric Antoine garde sa place au sein du jury de La France a un incroyable talent, une émission qui revient pour une 20e saison ce mardi 14 octobre 2025 à 21h10 sur M6. L’occasion alors de s’intéresser à celui qui s’est tout récemment marié avec sa compagne Gennifer Gemey, notamment à travers un aspect plus intime de sa vie : son rapport à l’alimentation.
Depuis plusieurs années, l’humoriste et magicien a profondément modifié ses habitudes. "Je suis devenu vegan il y a environ six ans, ça s’est fait par étapes", expliquait-il en mars dernier à la journaliste Séphanie Antoine, sa soeur, en évoquant un véritable déclic après avoir vu le documentaire Cowspiracy. Une prise de conscience écologique et éthique qui l’a conduit à revoir totalement sa manière de consommer.
Mais ce changement n’a pas été immédiat : "J’ai commencé par arrêter de manger les bébés animaux, puis j'ai arrêté toute la viande, parce que j'ai vu que c'était l'élevage de vaches et de cochons, qui était le plus impactant. Et puis après la viande, j’ai arrêté le poisson, grâce à un autre documentaire : Seaspiracy (...) Et puis, après, je suis passé du végétarisme au végétalisme", confie-t-il. Aujourd’hui vegan "la majeure partie du temps", il admet tout de même quelques écarts : "Il m’arrive encore de craquer pour une pâtisserie au beurre ou aux œufs (...) Ces écarts me rendent parfois un peu triste, je me dis que c'est dommage. Mais je sais que j'ai fait un choix tellement profond de retirer la souffrance du vivant de ma vie, que, oui, j’accepte de 'rechuter' parfois."
Cette transition a aussi transformé son quotidien en cuisine. "Au début, c’est un peu compliqué parce que tu dois vraiment changer de manière de cuisiner", raconte-t-il. Désormais, il compose ses repas autour des protéines végétales, des légumineuses et des laits d’amande, d’avoine ou de coco. "Je cuisine aussi des aiguillettes de poulet, mais à base de seitan, des steaks végé aussi", s’amuse-t-il, heureux d’avoir retrouvé le plaisir de concocter des plats sains pour ses enfants.
Devenu papa solo, il reconnaît que sa nouvelle vie a joué un rôle : "Je cuisine plus, mais je ne sais pas si c’est à cause du véganisme ou du divorce", plaisante-t-il. Côté budget, il nuance : "Le végétal coûte souvent moins cher, mais les substituts protéinés un peu plus. Finalement, l’un compense l’autre."
Et s’il devait ne garder qu’un plat ? "Les lasagnes !", répond-il sans hésiter. Qu’elles soient aux lentilles ou à la sauce végétale, il les revisite à sa façon, avec une béchamel au lait d’avoine et un tiramisu au mascarpone végétal pour le dessert. Un gourmand assumé, qui a trouvé dans ce mode de vie plus conscient une forme d’équilibre et de paix intérieure.
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