Avant de rencontrer le candidat de L'amour est dans le pré 2008 (M6), Floriane (39 ans) était l'heureuse maman de deux enfants : Diego et Méline (18 et 16 ans, nés d'une précédente relation). Et ensemble, Julien (40 ans) et la charmante assistante maternelle ont eu Axel (11 ans) et Lina (9 ans). Mais le début de vie de la petite dernière a été très compliqué comme le couple l'a rappelé lors de son interview pour Purepeople.
Julien, vous êtes devenu beau-papa puisque Floriane avait déjà deux enfants. Comment cela se passe-t-il avec eux ?
Julien : Ça se passe très bien. Et ça s'est bien passé dès le début. La première soirée où ils sont venus à la maison, je les entendais rire dans la chambre avec Floriane. Je me suis dit que c'est ce qu'il me manquait dans la vie.
Floriane : Ils sont hyper complices. Là, ils ont 18 et 16 ans. Quand Julien les a connus, ils avaient 2 et 4 ans.
Julien : Je n'ai pas voulu prendre la place du papa. Ils ont toujours été adorables. Ils ne m'ont jamais dit : 'Tu n'es pas mon père.' Je pense que j'ai tenu ma place, sans forcer qui que ce soit.
Floriane : Mon métier d'assistante maternelle est très prenant, donc je ne pouvais pas toujours me rendre aux rendez-vous. Julien y allait. Il a toujours été hyper présent dans leur vie. Ils savent qu'ils peuvent compter sur lui.
Floriane, quelle est votre relation avec le papa de Diego et Méline ?
Floriane : On a été en bons termes au début mais là, on ne se contacte plus du tout. Je suis quelqu'un d'hypersensible, donc c'est très facile de me faire du mal. Et à un moment, c'était trop. Que ce soit Julien ou moi, on a décidé qu'il valait mieux arrêter cette relation toxique. Le ton montait trop souvent, trop longtemps. Et ça jouait trop sur ma santé notamment.
Julien : Je ne m'étais jamais mêlé de quoi que ce soit avant ça, que ce soit dans l'éducation des enfants ou concernant l'école. Mais là il le fallait.
Floriane : C'est la seule fois en presque quatorze ans qu'il s'en mêlait. C'était trop violent. Maintenant les enfants sont grands, donc ils communiquent directement avec lui. Ça se passe très bien comme ça.
Ensemble, vous avez eu deux enfants, dont la petite Lina qui n'a pas eu un début de vie facile. Comment avez-vous réussi à affronter cela ?
Floriane : Quand on est deux, on est beaucoup plus forts. Je passais tout mon temps en réanimation avec elle et Julien gérait les trois autres enfants.
Julien : J'étais angoissé mais je ne voulais pas montrer quand je n'étais pas bien. Mais on n'est jamais tombés tous les deux mal en même temps. Donc a toujours positivé.
Que lui est-il arrivé exactement ?
Floriane : Lina est née à 34 semaines, et quinze jours après sa naissance ils ont vu que son taux de bilirubine montait. Ca pouvait intoxiquer son cerveau, donc elle a été en réanimation au CHU de Nantes. Là, ils ont vu que c'était un souci dans les sous-groupes, donc les petites lettres de votre carte de groupe sanguin. Julien est O+ et moi A+, pourtant elle a fait une incompatibilité. C'est un truc assez rare. Il fallait soit entièrement changer son sang, donc faire une exsanguino-transfusion, soit faire 'uniquement' une transfusion. Le problème c'est que, le jour de la transfusion, on ne trouvait pas de sang compatible. A 8H du matin, on m'a dit que c'était le jour J mais à 16h, toujours rien. On voyait sa couleur changer. Elle devenait un peu comme une poupée de cire. Elle n'avait plus de réactions, elle ne mangeait plus... Mais je ne l'ai pas lâchée. Son sang est arrivé à 21 heures. Ça a été un moment hyper fort, j'ai tellement eu peur de la perdre. Elle a eu les pieds bots aussi. Ça a été découvert à la naissance et les médecins s'en sont occupés une fois son problème de sang réglé.
En quoi cela a-t-il impacté son quotidien ?
Floriane : Elle a été opérée, on lui a coupé le tendon d'Achille. Et elle a eu cinq ans de port d'attelles. Au début, c'était 23h sur 24h. Et petit à petit, on passe à porter des attelles lors de la sieste et la nuit. Il faut respecter le protocole. Mais on lui a tellement vanté les attelles que même son frère Axel en voulait. Et la nuit qui a suivi sans les attelles, c'était l'horreur. Elle les réclamait. On a dû se réveiller toutes les heures.
Comment va-t-elle aujourd'hui ?
Floriane : Elle fait du ski, de la danse, du roller... Elle est hyper positive.
Julien: Elle fatigue un peu plus vite au niveau de ses pieds, mais on ne s'attarde pas trop dessus. On reste vigilants mais on ne la chouchoute pas trop non plus.
Floriane : Elle a un suivi médical une fois par an au CHU de Nantes comme c'était sévère. Le taux de récidive est plus élevé du coup. Elle a des petits exercices de kiné aussi.
Propos exclusifs ne pouvant être repris sans la mention de Purepeole.com.
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