





C’est sur les marches du Palais des Festivals, aux côtés de nombreuses personnalités du cinéma et de la culture, que l’autrice franco-marocaine, Leïla Slimani, a foulé le tapis rouge du festival pour la projection du film de Wes Anderson, The Phoenician Scheme. Dès ses premiers pas, celle qui est membre du jury de cette nouvelle édition a suscité l’étonnement et l’admiration des photographes. Reconnue pour son écriture incisive et ses prises de position fortes, la jurée a laissé place à une tout autre facette d’elle-même : glamour, rétro, presque cinématographique.
Son brushing ultra-lisse, plaqué, et subtilement cranté évoquait les icônes hollywoodiennes des années 30 a fait mouche ! Un style volontairement décalé, tranchant avec sa chevelure signature naturellement bouclée, presque en clin d’œil à l’univers sophistiqué de Wes Anderson, cinéaste du jour et maître des esthétiques stylisées. Un choix capillaire inattendu pour cette figure littéraire engagée, connue pour sa sobriété. Cette transformation n’a pas tardé à faire réagir sur les réseaux sociaux.
La Croisette, ce soir-là, brillait de mille feux à l’occasion de la projection du dernier film de Wes Anderson, présenté en compétition officielle, en présence d’un parterre de stars, malgré les absences remarquées de Scarlett Johansson et Tom Hanks. Mais Leïla Slimani n’était pas la seule à électriser les marches ce soir-là.
L’avant-première de The Phoenician Scheme, nouveau bijou visuel de Wes Anderson, a rassemblé un casting de rêve... tout droit descendu d’un bus aux allures de performance artistique. Fidèle à son goût pour les entrées en scène théâtrales, le cinéaste texan a orchestré l’arrivée de ses acteurs comme un tableau vivant. Benicio Del Toro, Mia Threapleton, Michael Cera, Bill Murray ou encore Charlotte Gainsbourg et Yvan Attal ont foulé le tapis rouge, dans un ballet savamment chorégraphié.
La montée des marches a réservé son lot de surprises. Eva Longoria, toujours fidèle au poste, a illuminé la Croisette en robe rose poudrée et talons vertigineux. Julianne Moore, Halle Berry, Charlotte Le Bon et même Carla Bruni se sont prêtées au jeu du tapis rouge dans une démonstration de glamour assumé. Le Festival de Cannes, à mi-parcours de cette édition 2025, a donc prouvé une fois encore qu’il n’était pas seulement le lieu où se jouent les palmarès du cinéma mondial. C’est aussi un théâtre de mode, d’attitudes et de métamorphoses. Ce dimanche, Leïla Slimani en a été l’une des meilleures preuves.