





Le comédien José Garcia, bien connu pour son humour et ses rôles dans des films populaires, a été condamné pour avoir participé à la promotion d’un vin rosé éponyme. Le "Rosé Garcia" est produit par la marque Les Niçois et est vendu depuis quelques années. Bien que José Garcia n’a pas participé à l’élaboration du vin ni ne possède les vignes qui en sont à l’origine, il a accepté que son nom et son image soient utilisés par la marque en apparaissant sur les bouteilles.
Cependant, c’est sa participation à une vidéo promotionnelle diffusée en ligne sur plusieurs plateformes, dont neo.tv et Instagram qui a provoqué la sanction. Dans cette vidéo, l’acteur papa de deux filles semble associer sa personnalité joviale à la boisson, ce qui enfreint directement la loi Evin, qui interdit d’associer l’alcool à des éléments favorisant sa consommation, comme la présence de célébrités. L’acteur qui souffre de dyslexie a affirmé n’avoir pas mesuré l’impact de sa participation à la vidéo promotionnelle.
Le tribunal a estimé qu’en faisant la promotion active du vin, José Garcia qui même s’il a "plaidé une forme de naïveté et de bonne volonté" a violé la loi. Cette condamnation rappelle que les personnalités publiques doivent être vigilantes quant aux produits qu’elles choisissent de promouvoir. Si cette décision n’interdit pas l’utilisation du nom et de l’image de l’acteur sur les bouteilles, elle met en évidence les limites de la loi Evin face à la promotion indirecte de produits alcoolisés. Pour les faits qui lui sont reprochés, le compagnon de Camille a été condamné à 10 000 euros d’amende comme l'indique l'AFP.
La sanction ne se limite pas à l’acteur. La société "Les Niçois", responsable de la production du "Rosé Garcia", a également été condamnée à une amende de 20 000 euros pour sa promotion illégale. De même, le directeur général de la société a écopé d’une amende de 20 000 euros, avec sursis, pour avoir permis la diffusion de la publicité. D’autres plateformes en ligne, telles que neo.tv, ont également été pénalisées pour leur rôle dans la diffusion de la vidéo. Le site de vente en ligne Vinalia a également été condamné à 5 000 euros d’amende avec sursis pour avoir publié un lien vers cette vidéo en ligne.
Le cas de l'acolyte d'Antoine de Caunes rejoint celui d’autres célébrités qui, sans en mesurer toujours les conséquences, s’engagent dans des contrats de publicité avec des marques, parfois sans comprendre pleinement les risques juridiques.