





Kim Kardashian n’oubliera jamais la nuit du 2 au 3 octobre 2016. Alors qu’elle pensait assister sereinement à la Fashion Week, l'influenceuse a été séquestrée, ligotée et dépouillée de ses bijoux dans l’hôtel privé particulier qu’elle occupait à Paris rue Tronchet. Le désormais célèbre procès des papys braqueurs a débuté et c’est ce mardi 13 mai que Kim Kardashian est venue témoigner à la barre.
Celle qui avait affirmé avoir été traumatisée par ce qui lui est arrivé a réitéré ses propos. L’ex-femme de Kanye West a débuté son discours en indiquant que malgré le statut de célébrité qu’elle connaît depuis de longues années, elle s’est toujours sentie en sécurité à Paris : “Quand je suis venue pour la Fashion Week, ça a tout bouleversé.”
Kim Kardashian débute alors le long récit de son cauchemar : “J’étais dans mon lit et j’ai entendu des pas monter l’escalier. Soudain plusieurs hommes en uniforme de police font irruption dans ma chambre. Un homme que j’ai reconnu comme le concierge avait les mains liées.” Elle s’est alors posé beaucoup de questions avant que l’un des braqueurs ne commence à la pointer du doigt et à faire comprendre qu’il désirait la bague qui avait été vue à son doigt. Puis, après quelque temps, Kim Kardashian explique : “Ils se sont mis d’accord, ils m’ont tirée du lit, m’ont attrapée et tirée dans le couloir. […] J’ai vu clairement le pistolet.” D’après elle, l’arme a été braquée sur elle. “J’étais persuadée qu’ils allaient me tirer dessus et que c’était fini" rapporte le Parisien.
Kim Kardashian a rapidement compris “qu’il fallait leur obéir”. “J’ai des bébés, je dois rentrer à la maison”, leur explique-t-elle avant qu’ils ne l'attachent avec des câbles de serrage et du ruban adhésif sur le lit. Alors qu’elle pensait être violée, les hommes lui ferment les jambes avec du scotch et continuent de la ligoter pendant que Kim Kardashian est “certaine de mourir ce jour-là.” Les malfaiteurs finissent par s’emparer du butin et par fuir. La fin d’un cauchemar mais le début d’une longue descente aux enfers que le traumatisme a enclenché.
Kim Kardashian est revenue sur la raison pour laquelle Pascal, son garde du corps, n’était pas présent dans l'hôtel particulier à ce moment-là : “Quand nous rentrions à l’hôtel, pour nous, ce n’était pas nécessaire qu’il soit présent. Il fallait juste qu’il se déplace avec nous quand nous étions à l’extérieur. […] C’était comme ça à l’époque, nous pensions que nous étions suffisamment en sécurité, mais cette expérience a tout changé pour nous.”
Si elle n’avait aucune crainte à rester chez elle toute seule avant cette nuit fatidique, Kim Kardashian admet avoir désormais besoin de “4 à 9 gardes du corps à la maison pour se sentir en sécurité.” Elle a affirmé néanmoins ne jamais avoir été frappée malgré toute la peur qu’elle a ressentie : “J’étais en état de sidération, je ne répondais pas. C’est le concierge qui m’a expliqué qu’ils voulaient uniquement la bague.”
Son discours, les braqueurs en question l’ont entendu. Ils ont d’ailleurs présenté leurs excuses : “Depuis que j’ai pris connaissance de votre situation, ma conscience m’a dicté de prendre contact avec vous. […] Le passé ne se refait pas. Mais j’espère que cette lettre vous permettra de surmonter le traumatisme que vous avez subi par ma faute” a déclaré celui qui se fait surnommer Omar Le Vieux dans une lettre à Kim Kardashian. Contre toute attente, cette dernière lui a répondu : “Je suis très émue. Ça a changé ma vie, celle de ma famille. Aux États-Unis, je travaille dans le système judiciaire, je vais devenir avocate. […] Je veux voir des gens réhabilités, j’ai toujours cru aux secondes chances. […] Je vous pardonne. Mais ça ne change pas l’émotion et les sentiments, le traumatisme et ma vie changée à jamais.”