Issu du théâtre où il a été formé au Conservatoire national supérieur d'art dramatique puis en tant que pensionnaire de la Comédie-française jusqu'en 2024, Laurent Lafitte a su remplir son riche CV de prestations dans des oeuvres exigeantes ou populaires. Le complice de Marina Foïs dans Papa ou maman et visage pour Netflix de Bernard Tapie dans la fameuse série est ainsi particulièrement attendu dans La Femme la plus riche du Monde (sortie en salles prévue le 29 octobre 2025). En attendant, on pourra apprécier le talent du dernier maître de cérémonie du Festival de Cannes dans Pour la France, long métrage de Rachid Hami, inspiré de faits réels : la mort d'un jeune homme - Jallal Hami, le frère du réalisateur - lors d’un rituel d’intégration dans la prestigieuse École Militaire de Saint-Cyr, à regarder sur France 2 ce dimanche 27 juillet.
Celui qui sait ainsi naviguer dans tous les univers - en 2024, il a joué dans pas moins de quatre films dont Le Comte de Monte-Cristo - a besoin de repos et pour ce faire, il a choisi un cadre bien particulier. Dans les colonnes de Libération en janvier 2025, il apportait quelques détails sur son lieu de vie, un “ancien atelier de sculpteur dans le neuvième" arrondissement de Paris. Dans cet appartement situé dans un quartier prisé à Paris, la décoration est atypique : “Il y a le volatile empaillé, ‘un faisan doré’, et sous le bureau, cette peau de zèbre à l’exotisme un brin daté. ‘Je n’écris pas comme Hemingway pour autant’". Les animaux, qu'il honore aussi à travers ses clichés pris par ses soins lors de voyage en Namibie, Botswana, Kenya et Rwanda, sont aussi à ses côtés. Il a ainsi une chatte à qui il n'a pas voulu donner de nom (l’anthropomorphisme l'agace) de la race abyssin, caractérisée par une magnifique robe à poil court.
Il n'est pas le seul et cela s'adapte bien à son tempérament créatif : la rénovation d'anciens ateliers d'artiste, de sculpteur dans le cas de Laurent Lafitte, est une tendance en vogue. Le site Côté maison en fait une description attrayante : "Conçus pour capter un maximum de lumière naturelle grâce à leurs grandes verrières, ces espaces étaient souvent bruts, avec des murs laissés à nu, parfois tachés de peinture, et des sols en béton ou en bois usés par le temps. La hauteur sous plafond permettait d'installer des toiles de grande taille. Lieu de vie et de création, on y trouvait aussi bien des coins de repos que des étagères encombrées d'outils, des chevalets ou des matériaux en attente d'être transformés. Ces lieux respiraient l'effervescence créative, parfois chaotiques, mais toujours vivants, reflétant l'âme de l'artiste qui les habitait."
Si ce lieu convient parfaitement aux familles, pour Laurent Lafitte, il n'est pas question d'avoir des enfants, ce qui n'empêche pas celui qui est triple parrain d'apprécier ceux des autres, notamment à l'adolescence, comme il le confie dans Libération, même s'il sait que c'est un âge parfois compliqué du point de vue des parents. Dans son appartement atypique, l'oncle Lafitte sait comment recevoir ses proches et les faire voyager.

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