L'affaire Delphine Jubillar, survenue avec la disparition de la jeune femme dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines, dans le Tarn, est de retour au cœur de l'actualité. La raison ? Dès ce lundi 22 septembre 2025, Cédric Jubillar, le mari de la jeune femme dont le corps n'a pas encore été retrouvé, sera jugé pour "homicide volontaire par conjoint". Si depuis sa mise en examen, le principal suspect continue de clamer son innocence, un faisceau d'indices tourne autour de lui.
Les lunettes cassées de la victime ont été retrouvées, de même qu'une couette tachée de sang mise à laver, et le mobile présumé de la dispute conjugale en raison du désir de divorce de Delphine, sont pointés du doigt. Ce n'est pas tout, la maison inachevée des Jubillar sera également au coeur du procès. La raison ? La victime la détestait, de même que les voisins qui avaient peur pour leurs enfants.
Lors du procès, la propriété inachevée des Jubillar sera au cœur de la discussion. Construite en hauteur, sur un talus sauvage, cette maison en briques orange continue d'attirer, comme celle de Dupont de Ligonnès, tous les regards. Et pour cause, ici, le temps semble s'être arrêté. "Les murs n'ont pas de crépi, le balcon n'a pas de rambarde et l'habitation n'a plus d'occupant", peut-on lire dans les colonnes de l'AFP.
© BestImage, Frédéric Maligne / Bestimage
Et longue liste ne s'arrête pas là ! Selon Philippe Pressecq, avocat de Lolita, la cousine et confidente de Delphine, la maison, surnommée "Beyrouth" par les voisins, est insalubre. Elle possède des trous et des câbles partout, explique l'avocat, avant de préciser : "Il y a des choses dans cette maison qui parlent de folie (...) Jamais vu une maison comme ça, abracadabrante, surtout quand celui qui l'a construite est du métier".
© BestImage, Frédéric Maligne / Bestimage
En effet, Cédric Jubillar, qui aurait indiqué le lieu où repose le corps de Delphine, est peintre-plaquiste à son compte. Toujours selon les mots de l'avocat, la victime, qui entretenait une relation extraconjugale, avait confié à ses proches son "ras-le-bol" de vivre dans une maison en travaux depuis des années. Fatigués d'avoir une décharge en face de chez eux, les voisins ont demandé à la municipalité de nettoyer le jardin des Jubillar, mais cette dernière leur a répondu qu'elle n'en avait pas l'autorisation... "On a demandé à la municipalité. Ils ne peuvent pas. C'est interdit", a expliqué une voisine à l'AFP.
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