"Mon Dieu… Que s’est-il passé ?" Ces quelques mots seraient ceux murmurés par Diana Spencer après le terrible accident qui l’emportera le 31 août 1997 dans le tunnel du Pont de l'Alma. Alors choquée dans la Mercedes qui fonçait sur les quais parisiens, direction la résidence privée de Dodi Al-Fayed, l’ex-princesse de Galles retrouvait quelques secondes ses esprits face au pompier de Paris Xavier Gourmelon, qui tentait de l’extraire du véhicule froissé et de la maintenir éveillée jusqu’à l’arrivée des ambulanciers. "Je pensais qu'elle vivrait, confiait le pompier quelques années plus tard au Sun anglais. Lorsqu'elle était dans l'ambulance, elle était en vie, et je pensais qu'elle le resterait. Mais j'ai appris plus tard qu'elle était morte à l'hôpital. Ça m'a bouleversé." Informé dans la nuit, Charles s’envolait pour Paris, laissant William et Harry, leurs deux fils, en vacances à Balmoral auprès de la Reine Elisabeth II, dormir avant de leur annoncer l’impossible : la disparition de leur maman.
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Tentant de garder ses émotions, la Reine d’Angleterre ne pouvait éluder ses deux petits-fils en deuil et ajoutait : "Cette semaine à Balmoral, nous avons tous aidé William et Harry à surmonter la perte dévastatrice dont eux et tous les autres ont souffert. Personne qui a connu Diana ne l’oubliera. Il s’agit d’une opportunité pour montrer au monde entier que la nation britannique est unie dans le deuil et le respect. Que ceux qui sont morts reposent en paix. Chacun d’entre nous, remercions Dieu pour celle qui a rendu tellement de gens heureux."
Quelques années après les très touchantes obsèques de Lady Di (qui repose aujourd’hui sur une île privée, surnommée The Round Oval, à Althorp, dans la propriété de son frère Charles Spencer), le portrait de la maman de William et Harry s’est vite vu écorné. Certaines révélations faisaient surface dans la presse, dévoilant une toute autre Lady Di et ternissant le portrait de la Princesse des cœurs. Selon Lady Pamela Hicks – cousine du prince Philip (époux de la reine Elisabeth, NDLR) – Diana Spencer était tout sauf une belle personne. "(Diana) avait beaucoup de charisme, elle était belle, elle était très gentille et avait de l'empathie pour les gens, expliquait-elle dans les pages de Vanity Fair en 2013. Mais elle n'avait aucun sentiment pour son mari et sa famille. Elle était vraiment malveillante et méchante avec Charles."
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N’évoquant pas William et Harry, Lady Pamela Hicks ajoutait concernant Diana : "Elle a fait croire à tout le monde qu'elle avait été jetée aux loups. Quelle absurdité ! La Reine lui a offert sa dame d'honneur favorite, Sue Hussey, afin qu'elle l'aide et lui enseigne son rôle. Mais elle ne voulait pas qu'on lui dise quoi que ce soit. Elle trouvait ça ennuyeux et préférait écouter sa musique, aller en boîte ou à un concert (…) Elle se prenait pour une star."
Un son de cloche que l’on retrouve également du côté du personnel en lien quotidien avec la princesse Diana. Même ses employés favoris pouvaient se voir congédiés du jour au lendemain, sans explications de la part de la grand-mère de Lilibeth et Archie. Selon le très informé Daily Mail, femmes de chambre, habilleurs, secrétaires ou encore majordomes, personne n’était épargné.
Dans son livre Charles : Victim or Villain, Penny Junor raconte que Diana licenciait ses employés sans avertissement, ni raisons valables, ce qui coûtait une fortune à la couronne anglaise (environ 32 000 euros par personne remerciée de façon abusive). En 1986, Diana se serait séparée de sa si dévouée nounou Barbara Barnes parce qu’elle avait l’impression que la jeune femme devenait "trop possessive" vis-à-vis de William et Harry. Pire, selon Robert Lacey (auteur d’une biographie sur Diana), après quatre ans de bons et loyaux services auprès de William et Harry, Barbara Barnes n’aurait pas été autorisée à dire au revoir aux deux petits garçons avant de partir !
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Dans un autre chapitre de Charles : Victim or Villain, Penny Junor révèle que même Victoria Mendham, secrétaire personnelle de Lady Di pendant sept longues années, avait soudainement subit les foudres inexplicables de la princesse de Galles. Invitée à titre personnel à suivre le couple royal pendant leurs vacances (Victoria et Diana étaient devenues très amies), l’employée se voyait brutalement désavouée en 1996 avec la demande de rembourser ses frais de voyage (environ 6000 euros) de ses dernières vacances passées avec celle qu’elle pensait être son amie (et qui réglait la note à chaque fois). Charles aura discrètement payé à la place de son employée avant de la voir partir, excédée par le comportement détestable de Diana.
Penny Junor précise qu’après le dépôt de sa démission, Victoria Mendham se serait vue demander de vider son bureau au plus vite, "sans aucun préavis". Autant de témoignages qui rappellent étrangement le cas Meghan Markle (elle aussi vivement critiqué par les employés de Buckingham avant la fuite californienne des Sussex) et ternissent terriblement le portrait d’une Diana 'princesse des cœurs' qui aurait eu 64 ans ce mardi 1er juillet 2025…
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