






Le 25 mars 2025, une nouvelle étape est franchie dans l'affaire Emile, du nom du petit garçon de 2 ans et demi qui a disparu alors qu'il était en vacances au mois de juillet 2023, sous la surveillance de ses grands-parents dans leur résidence secondaire du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Quatre membres de sa famille ont été entendus en garde à vue deux jours sous des chefs très graves d'homicide volontaire et recel de cadavres et viennent d'être relachés ce jeudi matin. Il s'agit de ses grands-parents maternels, Philippe et Anne Vedovini, et de deux de leurs dix enfants, l'un habitant encore avec eux, et l'autre, une étudiante en droit.
Quatre personnes qui sont rentrées chez elles, dans leur grande bâtisse de la Bouilladisse dans les Bouches-du-Rhône entre Aix et Marseille, et qui vont certainement être très attentifs à la conférence de presse prévue ce jeudi 27 mars et menée par le procureur Jean-Luc Blachon au tribunal judiciaire d'Aix-en-Provence, ce sera sa première prise de parole publique depuis le début de l'affaire. En attendant, ils se reposent mais se sont aussi regroupés en famille, comme l'indique BFMTV qui se trouve devant leur demeure. Les parents d'Emile, Colomban et Marie Soleil, sont allés leur rendre visite ce même matin aux alentours de 8h. Ils étaient accompagnés d'un bébé, certainement celui qu'ils ont eu après la disparition de leur fils - ils ont également une fille un peu plus âgée. "Beaucoup de mouvements ce matin devant le domicile des grands-parents", indique Marie Gentric, envoyée spéciale de BFMTV.

La journaliste signale notamment un gros véhicule gris qui appartient à une proche de cette famille discrète mais pas si soudée d'après des écoutes téléphoniques faites après le drame. C'est elle qui les a aidés, notamment pour s'occuper des enfants, nourrir les chevaux, lorsque Philippe et Anne Vedovini étaient en garde à vue.
La sortie de garde à vue de ses 4 personnes montre-t-elle qu'il n'y a pas d'éléments significatifs contre eux ? Selon une source proche du dossier cité par l'AFP qui appelle à la "prudence", "les conclusions formulées par les nombreux experts ne sont pas forcément convergentes". Tandis que Le Parisien a évoqué un témoignage capital qui a été tenu secret jusqu'à présent. Notons que leur domicile avait également été perquisitionné, ainsi qu'un véhicule SUV et une remorque à cheval saisis.
La piste de l'accident s'éloigne en tout cas de plus en plus en raison des expertises qui ont montré, comme le souligne le Parisien que les ossements retrouvés en mars 2024 ont séjourné dans des endroits différents et qu'on a trouvé des lésions sur le crâne. Une intervention humaine reste dans la ligne de mire de la justice pour l'heure.