Michaël Youn, classe et contrit, condamné dans l'affaire du fumigène
Publié le 30 septembre 2016 à 18:41
Par Christopher R.
Le supporter parisien a pris acte de sa condamnation suite à un geste "stupide".
Michaël Youn au TGI de Bobigny le 30 septembre 2016. © Stéphane Lemouton / BestImage Michaël Youn au TGI de Bobigny le 30 septembre 2016. © Stéphane Lemouton / BestImage© BestImage
Procès de Michaël Youn au TGI de Bobigny le 30 septembre 2016. © Stéphane Lemouton / BestImage
Michaël Youn au TGI de Bobigny, où il était jugé pour usage de fusée ou artifice au Stade de France lors de la dernière finale de la Coupe de France entre le PSG et l'OM. Le 30 septembre 2016. © Stéphane Lemouton / BestImage
Michaël Youn prend un selfie au TGI de Bobigny, après sa condamnation pour usage de fusée ou artifice au Stade de France lors de la dernière finale de la Coupe de France entre le PSG et l'OM. Le 30 septembre 2016. © Stéphane Lemouton / BestImage
Procès de Michaël Youn au TGI de Bobigny, pour usage de fusée ou artifice au Stade de France lors de la dernière finale de la Coupe de France entre le PSG et l'OM. Le 30 septembre 2016. © Stéphane Lemouton / BestImage
Procès de Michaël Youn au TGI de Bobigny, pour usage de fusée ou artifice au Stade de France lors de la dernière finale de la Coupe de France entre le PSG et l'OM. Le 30 septembre 2016. © Stéphane Lemouton / BestImage
Procès de Michaël Youn au TGI de Bobigny, pour usage de fusée ou artifice au Stade de France lors de la dernière finale de la Coupe de France entre le PSG et l'OM. Le 30 septembre 2016. © Stéphane Lemouton / BestImage
Procès de Michaël Youn au TGI de Bobigny, pour usage de fusée ou artifice au Stade de France lors de la dernière finale de la Coupe de France entre le PSG et l'OM. Le 30 septembre 2016. © Stéphane Lemouton / BestImage
Procès de Michaël Youn au TGI de Bobigny, pour usage de fusée ou artifice au Stade de France lors de la dernière finale de la Coupe de France entre le PSG et l'OM. Le 30 septembre 2016. © Stéphane Lemouton / BestImage
Procès de Michaël Youn au TGI de Bobigny, pour usage de fusée ou artifice au Stade de France lors de la dernière finale de la Coupe de France entre le PSG et l'OM. Le 30 septembre 2016. © Stéphane Lemouton / BestImage
Procès de Michaël Youn au TGI de Bobigny, pour usage de fusée ou artifice au Stade de France lors de la dernière finale de la Coupe de France entre le PSG et l'OM. Le 30 septembre 2016. © Stéphane Lemouton / BestImage
Procès de Michaël Youn au TGI de Bobigny, pour usage de fusée ou artifice au Stade de France lors de la dernière finale de la Coupe de France entre le PSG et l'OM. Le 30 septembre 2016. © Stéphane Lemouton / BestImage
Procès de Michaël Youn au TGI de Bobigny, pour usage de fusée ou artifice au Stade de France lors de la dernière finale de la Coupe de France entre le PSG et l'OM. Le 30 septembre 2016. © Stéphane Lemouton / BestImage
Procès de Michaël Youn au TGI de Bobigny, pour usage de fusée ou artifice au Stade de France lors de la dernière finale de la Coupe de France entre le PSG et l'OM. Le 30 septembre 2016. © Stéphane Lemouton / BestImage
Procès de Michaël Youn au TGI de Bobigny, pour usage de fusée ou artifice au Stade de France lors de la dernière finale de la Coupe de France entre le PSG et l'OM. Le 30 septembre 2016. © Stéphane Lemouton / BestImage
Procès de Michaël Youn au TGI de Bobigny, pour usage de fusée ou artifice au Stade de France lors de la dernière finale de la Coupe de France entre le PSG et l'OM. Le 30 septembre 2016. © Stéphane Lemouton / BestImage
Procès de Michaël Youn au TGI de Bobigny, pour usage de fusée ou artifice au Stade de France lors de la dernière finale de la Coupe de France entre le PSG et l'OM. Le 30 septembre 2016. © Stéphane Lemouton / BestImage
Procès de Michaël Youn au TGI de Bobigny, pour usage de fusée ou artifice au Stade de France lors de la dernière finale de la Coupe de France entre le PSG et l'OM. Le 30 septembre 2016. © Stéphane Lemouton / BestImage
Procès de Michaël Youn au TGI de Bobigny, pour usage de fusée ou artifice au Stade de France lors de la dernière finale de la Coupe de France entre le PSG et l'OM. Le 30 septembre 2016. © Stéphane Lemouton / BestImage
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C'est un Michaël Youn des plus sages, dans son costume trois-pièces et cravate, qui s'est présenté vendredi 30 septembre devant le tribunal correctionnel de Bobigny. Ce dernier l'a condamné à une interdiction de stade et 2 000 euros d'amende pour un fumigène brandi au Stade de France, au milieu de supporters du PSG lors de la finale de Coupe de France remportée par le club de la capitale aux dépens du rival marseillais.

"Je suis pas quelqu'un de méchant, je suis enthousiaste. J'ai le plaisir généreux", glissait le prévenu en attendant son tour dans la salle du tribunal où étaient présentées pêle-mêle des affaires de vol aggravé, de délit de fuite ou de violences sur mineur. Arrivé avec le sourire, reparti en faisant des selfies, Michaël Youn n'a pas laissé transparaître son côté coupable. Pourtant, devant les micros de la presse, l'ancien animateur du Morning Live ne conteste pas l'illégalité de son geste. Le 21 mai dernier, porté par la liesse de ses confrères supporters parisiens, il descend de sa loge pour se retrouver dans les tribunes. Un supporter lui tend un fumigène allumé, qu'il saisit, avant d'être repéré par les services de sécurité. "Je le prends stupidement dix secondes", regrette-t-il devant le tribunal. Être "pris dans l'euphorie" n'est "pas une excuse", a-t-il expliqué, seul, sans avocat.

Sans fard, il a également fait part de son autre grand regret, celui de ne pas avoir accepté, sur les conseils d'un avocat, la peine qui lui avait été proposée peu après les faits dans une procédure de reconnaissance de culpabilité, à savoir quatre mois d'interdiction de stade et 800 euros d'amende. "J'ai l'impression d'avoir fait perdre du temps à la justice, j'en suis désolé", déplore l'intéressé.

De son côté, la procureure a estimé que Michaël Youn n'est "pas Mr X", qu'il est "écouté, suivi, copié", et a de ce fait une "responsabilité particulière au sein de la société". Requérant quatre mois d'interdiction de stade et 2 000 euros d'amende, son avis a été suivi par le tribunal, lequel a précisé que la peine d'interdiction de stade recoupait la sanction qui lui a déjà été infligée par le tribunal administratif et le club. L'humoriste pourra ainsi retourner voir un match "d'ici la fin de l'année", "de manière sage". "J'attendrai les beaux matchs de la Champions League pour retourner au Parc des Princes", a rétorqué l'acteur et père de famille à la sortie du tribunal, avant de se prendre en photo avec des admirateurs.

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