Michel Cymes prend mal l'arrêt de l'émission culte qu'il a présentée : il dénonce les causes cachées du "gâchis" selon lui

En octobre 2023, France Télévisions a pris une décision radicale concernant le Mag de la santé – émission diffusée sur France 5 depuis 1998. Celle-ci sera remplacée dès la rentrée prochaine par un programme dédié au bien-être. La nouvelle est tombée comme un couperet pour les principaux protagonistes de l'émission. Michel Cymès , qui a co-présenté pendant deux décennies la quotidienne en compagnie de Marine Carrère d'Encausse a particulièrement été affecté par son arrêt. "Je prends mal l'arrêt du Magazine de la santé parce que c'est notre bébé. Cela fait vingt-cinq ans qu'on a fait de lui l'émission de référence historique de la santé à la télé" regrette amèrement le chirurgien spécialisé en otorhinolaryngologie lors d'un entretien publié dans le Télé Star ce 13 avril 2024.

Michel Cymès va plus loin... Il estime qu'il ne s'agit pas d'un problème d'audimat mais plutôt d'un conflit qui opposerait le service public à la première chaîne. "Il n'y aura donc plus d'émission santé autre que les événementiels sur le service public. Le Magazine de la santé est victime de la guéguerre entre France Télévisions et TF1, actionnaire majoritaire de Newen, qui englobe notre société de production 17 juin Media qui produit l'émission. C'est du gâchis" peste celui qui s'est récemment montré très tactile avec son épouse Nathalie.

Michel Cymès pourrait néanmoins tout à fait se retrouver sur une autre chaîne, si on lui proposait un projet intéressant. "Tout est possible" accorde-t-il. Avant de relativiser : "Moi, je ne présente plus le Magazine de la santé depuis longtemps. J'ai 66 ans, je ne suis pas l'avenir de la santé à la télé". Ce dernier avait pourtant co-animé en compagnie de Léa Salamé, l'émission Santé en France : l'état d'urgence ?, il y a quelques mois sur France 2.

Michel Cymès ne veut toutefois pas se projeter tant que la situation de ses anciens collaborateurs n'est pas réellement définie. "Pour l'instant, on gère en interne sur le plan social. Ce sera quand même 25 personnes qui bossent avec nous depuis vingt-cinq ans qui vont se retrouver sur le carreau" martèle-t-il, une nouvelle fois. Pas de doute, la plaie est encore vive pour le célèbre médecin.