Le chanteur Prince en concert au Zénith à Paris. Le 1er juin 2014© BestImage
Une semaine après l'annonce de la mort de Prince, dont le corps sans vie a été retrouvé inanimé dans l'ascenseur de son domicile de Paisley Park, on commence à en savoir un peu plus concernant les circonstances de son décès. Alors que l'enquête de police a rapidement écarté l'hypothèse du suicide, il semblerait que l'icône du funk ait longtemps souffert d'un problème de dépendance à un puissant antidouleur qui aurait fragilisé sa santé.
Selon les informations du site américain TMZ, le célèbre interprète de Purple Rain qui s'est éteint à l'âge de 57 ans était accro au Percocet depuis 2009, date à laquelle il a commencé à souffrir de la hanche dont il s'est fait opérer l'année suivante. Malheureusement, très vite, il n'a plus pu se passer du médicament à tel point que, six jours avant son décès, il était hospitalisé d'urgence, officiellement pour combattre les symptômes de la grippe.
Officieusement, le site américain assure que Prince était sur le point de succomber à une overdose de Percocet. Le pilote de l'avion aurait contacté les services de secours qui lui ont administré un "save shot" à l'aéroport après l'atterrissage en urgence de son avion. Le chanteur était si faible que c'est son garde du corps qui a dû le porter hors de son jet privé. Il a ensuite été conduit à l'hôpital en ambulance.
Outre son addiction au Percocet, Mike Padden, l'avocat qui représente les intérêts de deux des frères du chanteur, affirme qu'il consommait régulièrement de la drogue, notamment de la cocaïne, et que ses frères craignaient qu'il ne meure jeune. Une hypothèse que confirme un autre membre de la famille proche mais que d'autres amis du chanteur réfutent, assurant qu'il était devenu obsessionnel question santé ces dernières années.
En attendant que l'enquête de police tire au clair toute cette histoire, le juge a convoqué les héritiers du chanteur qui n'a pas laissé de testament et, conformément à la volonté de sa soeur Tyka Nelson, a mandaté la banque Bremer Trust pour répartir sa fortune, estimée à 150 millions de dollars.
Coline Chavaroche
play_circle
play_circle
play_circle
