





C'est une séquence qui a créé beaucoup de remue-ménage. Invité de Quelle époque ! le 10 mai dernier pour promouvoir la sortie de son livre L'homme en noir, Thierry Ardisson a déclenché une grosse polémique en comparant la situation à Gaza au camp d’Auschwitz. Les critiques et indignations ne se sont pas faites attendre sur les réseaux sociaux, obligeant l'animateur à faire son mea culpa à travers un communiqué sur sa page Instagram @les.terriens.
Dans la foulée, la production de Quelle époque ! est également sortie du silence à travers un message posté sur X. "L'équipe de Quelle époque tient à exprimer sa compréhension devant les réactions et l'indignation suscitées par les propos tenus par Thierry Ardisson", a-t-elle écrit.
Une réaction jugée "à charge" contre Thierry Ardisson pour Olivier Truchot dans Les Grandes Gueules, au moment de recevoir l'animateur ce mardi 13 mai. Ce qui a poussé le principal intéressé à revenir sur le sujet. "J'ai dit une connerie, je me suis excusé effectivement le lendemain matin, et pas seulement auprès de mes amis juifs, auprès de tous les gens que ça a choqué", a-t-il rappelé.
Et pour lui, il a fait un reproche à l'émission de Léa Salamé, laquelle est toujours enregistrée avant sa diffusion sur France 2. "Ceci étant, j'avais quand même des circonstances atténuantes, si tant est que je puisse en avoir. À la fin de l'émission, on se réunit tous, on se dit : 'Qu'est-ce qu'on garde ?'. Je dis : 'Oh là, j'ai dit une connerie, tu devrais le couper...', voilà. Personne n'a soulevé ce point. Je veux dire... Vous me direz que je suis con, oui, mais personne d'autre. C'est-à-dire, ni la prod', ni les gens de France Télévisions n'a dit : 'Ah ! Coupez-moi ça, coupez-moi ça !'", a-t-il rapporté.
Thierry Ardisson n'a finalement compris l'ampleur de ses propos que le dimanche matin. "Je me réveille, mon attaché de presse, François Doux, me dit : 'Écoute, Twitter brûle', et donc voilà, c'est là que j'ai décidé de demander qu'on m'excuse. Parce qu'effectivement, quoi qu'on pense de la situation à Gaza, c'est quand même pas Auschwitz, c'est vrai", a-t-il reconnu.
L'homme en noir s'était précédemment exprimé dans un communiqué.
“Suite au bouleversant discours du docteur Pitti, j’ai comparé Gaza à Auschwitz. L’émotion était sans doute trop forte et mon propos exagéré. Je prie mes amis juifs de bien vouloir me pardonner", écrivait-il, rappelant au passage qu’il avait viré de son plateau Dieudonné alors qu’il était en train de “rallumer la mèche de l’antisémitisme” dans son émission.