En janvier 2017, Manu Payet a eu la joie d'accueillir son premier enfant : une petite fille prénommée Jonie, née de ses amours avec une architecte d'intérieur, Pauline. Une nouvelle vie démarrée avec la paternité dont l'acteur d'origine réunionnaise a voulu témoigner dans son one-man-show, Emmanuel 2. Dès le 18 novembre prochain, l'ex de Géraldine Nakache, à qui il a notamment donné la réplique dans Tout ce qui brille, repart en tournée dans toute la France avec son nouveau spectacle, jusqu’au 20 décembre 2025. Il passera notamment par Rennes, Dijon, Caen, Lyon, ou encore Aix-en-Provence.
Dans ce seul en scène plein d'autodérision où l'artiste de 49 ans assume ses côtés "boomer", il évoque aussi le sujet de cette paternité tardive. Invité sur le plateau de Quelle Epoque ! ce samedi 1er novembre, Manu Payet est revenu face à Léa Salamé et ses chroniqueurs, sur son cheminement créatif dans l'écriture de son spectacle : "Je me suis dit en écrivant ce nouveau spectacle 'Je vais parler de ma fille et de la paternité parce que c'est ce que je vis tous les jours, j'ai peut-être des trucs drôles à dire là-dessus', mais après je me suis dit 'Mais elle est pas arrivée comme ça, ma fille'", commence-t-il sur France 2.
En effet, Manu Payet, qui a été opéré des testicules à l'âge de six ans afin de ne pas devenir stérile, a toujours été persuadé que l'opération était un échec. Il continue devant la nouvelle présentatrice du JT de 20h de la Deux : "J'ai toujours cru que j'allais annoncer un jour à quelqu'un que j'aimais que je ne pouvais pas avoir d'enfant. Je me suis même formulé la phrase dans la tête pour lui annoncer ça. J'ai toujours redouté que la femme que j'allais aimer un jour parte parce que je ne pouvais pas lui offrir un enfant. Donc je suis revenu en arrière dans mon texte et je me suis dit 'je vais quand même raconter un peu plus la vérité'."
Un discours bouleversant sur des années de doute "depuis l'opération à [ses] six ans" d'un homme qui ne rêvait que de devenir papa. Mais l'acteur de Kaamelott, dont la première partie du deuxième volet vient de sortir en salles, a vite dédramatisé la situation en ironisant sur le processus du "spermogramme" : "Un moment vraiment génial à vivre devant le plus vieux film de boules du monde !", a-t-il blagué, provoquant l'hilarité générale. Une belle revanche sur le destin pour l’humoriste, qui transforme aujourd'hui ses angoisses d’hier en un spectacle plein de tendresse et de fous rires.
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