Hier soir, sur le plateau de Quelle époque ! sur France 2, Léa Salamé a accueilli un invité pas tout à fait comme les autres : Nicolas Demorand, son ex-binôme de la matinale de France Inter. Quelques mois après leurs adieux émouvants à l’antenne, suivis par près de cinq millions d’auditeurs, selon Télérama, les deux journalistes se sont retrouvés face à face, visiblement encore très liés.
“Tu me manques beaucoup et tu le sais”, lui a lancé Léa Salamé, avec cette franchise qui la caractérise. Un aveu tendre auquel Nicolas Demorand a répondu simplement : “Toi aussi.” Un échange court, mais chargé d’une complicité intacte.
Difficile pour la journaliste de ne pas évoquer son départ, survenu en juin dernier, après plus de dix ans passés sur la station publique. Son arrivée au 20 heures de France 2, le 25 août, a marqué un tournant dans sa carrière. Mais ce changement a aussi bouleversé la matinale mythique qu’elle formait avec Nicolas Demorand depuis 2017, un duo né presque par hasard, mais devenu emblématique.
Face à son ancien collègue, Léa Salamé n’a pas pu s’empêcher de taquiner. “Mais quand même, vous m’avez remplacée, mon cher Nicolas”, a-t-elle lancé avec un sourire complice. Une allusion directe à son successeur, Benjamin Duhamel, également présent sur le plateau.
Ce dernier, journaliste politique de 30 ans et ancien visage de BFMTV, a rejoint Nicolas Demorand pour coanimer La Grande Matinale de France Inter. Une décision confirmée cet été par Adèle Van Reeth, directrice de la station. “Nicolas Demorand de 7 heures à 9 heures, puis Sonia Devillers de 9 heures à 11 heures”, avait-elle précisé dans Le Parisien en juin dernier, en évoquant une grille profondément remaniée.
Interrogé sur cette nouvelle collaboration, Nicolas Demorand a salué son partenaire avec chaleur. “Tout se passe bien entre nous, c’est une vraie rencontre, magnifique, et la naissance d’une amitié en plus de l’admiration professionnelle”, a-t-il confié sur le plateau de Quelle époque !
Pas de quoi rassurer totalement Léa Salamé, qui n’a pas caché un brin de jalousie affectueuse. Entre eux, les liens dépassent visiblement la simple collaboration professionnelle. Leurs adieux, diffusés en direct en juillet dernier, avaient déjà ému les auditeurs. “On s’est tant aimés. Tu n’es pas que ça, Nico… Tu es un des mecs les plus profonds et les plus érudits que j’ai rencontrés dans ma vie. Je t’aime”, lui avait-elle déclaré ce jour-là.
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