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Samedi 19 novembre, Laurent Ruquier accueillait sur le plateau d'On n'est pas couché des invités venus d'horizons divers et variés. Parmi eux, le rappeur Mister You, le ministre Bruno Le Maire, et le chroniqueur et humoriste Nicolas Bedos (son père, Guy Bedos, sera quant à lui invité lors de l'émission du 10 décembre).
C'est ce dernier qui a retenu notre attention hier soir... Attaqué par une Natacha Polony qui se délecte visiblement plus devant le Lâcher de salopes de Jean-Marie Bigard que devant le livre Journal d'un mythomane - Volume 1 que Nicolas Bedos venait présenter, ce dernier a répondu avec humour, élégance et spontanéité, se rattachant de temps à autres à une Audrey Pulvar ralliée à sa cause.
Natacha Polony rentre dans le lard
L'ouvrage, qui réunit les meilleures chroniques de l'humoriste, n'a pas conquis Polony qui, bien que séduite par son utilisation "Desprogienne" de la langue française, a bon nombre de reproches à faire.
"Au bout d'un moment, on se demande 'pourquoi tout ça ?' Vous passez votre année avec Laure Adler, Alain Finkielkraut, Tariq Ramadan, Emmanuel Todd... Finalement, on referme ce bouquin et qu'est-ce qu'on a retenu ? Que Nicolas Bedos nous a traîté de connard toutes les deux lignes - c'est une figure de style ? -, qu'il a vomi sa vodka pomme toutes les deux ou trois lignes... On se dit que finalement, y'a un certain vide dans tout ça ! L'impertinence ne doit pas être le manque de pertinence. (...) Ce qui me dérange, c'est l'ironie permanente !", assène Natacha Polony.
A Bedos de reprendre la parole : "Je me fais chier depuis dix minutes, tu me laisses répondre ! (...) Il m'arrive d'utiliser des mots un peu plus recherché que "connard". C'est injuste. J'ai l'impression d'être devenu Jean-Marie Bigard, d'être passé en dix minutes de la nomination aux Molières au Lâcher de salopes." Manque de bol, Polony est une grande fan de Bigard.
"Ahhh ! C'est pour ça. Je comprends mieux pourquoi t'aimes pas mon travail !", plaisante le fils Bedos.
Pour ce dernier, le gros souci chez Natacha Polony est qu'elle "théorise l'humour", ce qui est selon lui "le meilleur moyen de manquer d'humour justement". Il se lancera dans une démonstration plutôt convaincante de cette théorie.
Audrey Pulvar, alliée de Bedos... toutes proportions gardées
Au moment où il sent Polony partie dans une nouvelle avalanche de critiques acerbes, Nicolas Bedos appelle Audrey à la rescousse, une situation plutôt comique. Qu'en pense cette dernière, d'ailleurs ?
"Nicolas Bedos me fait beaucoup rire. C'est vrai que Natacha est plutôt sensible à l'humour de Jean-Marie Bigard. (...) Si j'avais un reproche à lui faire, c'est que c'est un peu répétitif. Le coup de l'asiatique ou de la fille de l'est louée, le coup du Baron ou de la vodka pomme. La chronique sur DSK est à mourir de rire. Celle où vous prévoyez la candidature de Chevènement est assez savoureuse également ! Je me suis juste demandé en lisant ce livre : 'A part à faire de l'argent, ça sert à quoi ?'", interroge finalement Pulvar.
Toujours le mot pour rire, Nicolas Bedos rebondit sur cette question avec : "La conclusion est sympathique. Y'a un côté coïtus interruptus (rapport sexuel non achevé, ndlr)... Elle a commencé à un tout petit peu à me chauffer. Et juste au moment où j'allais jouir, elle m'a dit 'dégage !'. Vous savez que je peux faire un procès pour ça !"
Une nouvelle fois, Nicolas Bedos a laissé un souvenir mémorable aux téléspectateurs. Nous étions 1,6 million (22% de PDM) à nous brancher sur France 2 devant On n'est pas couché, un score dans la moyenne de l'émission.
Découvrez le passage de Nicolas Bedos sur le plateau de Laurent Ruquier dès maintenant dans notre lecteur vidéo !
Joachim Ohnona
C'est ce dernier qui a retenu notre attention hier soir... Attaqué par une Natacha Polony qui se délecte visiblement plus devant le Lâcher de salopes de Jean-Marie Bigard que devant le livre Journal d'un mythomane - Volume 1 que Nicolas Bedos venait présenter, ce dernier a répondu avec humour, élégance et spontanéité, se rattachant de temps à autres à une Audrey Pulvar ralliée à sa cause.
Natacha Polony rentre dans le lard
L'ouvrage, qui réunit les meilleures chroniques de l'humoriste, n'a pas conquis Polony qui, bien que séduite par son utilisation "Desprogienne" de la langue française, a bon nombre de reproches à faire.
"Au bout d'un moment, on se demande 'pourquoi tout ça ?' Vous passez votre année avec Laure Adler, Alain Finkielkraut, Tariq Ramadan, Emmanuel Todd... Finalement, on referme ce bouquin et qu'est-ce qu'on a retenu ? Que Nicolas Bedos nous a traîté de connard toutes les deux lignes - c'est une figure de style ? -, qu'il a vomi sa vodka pomme toutes les deux ou trois lignes... On se dit que finalement, y'a un certain vide dans tout ça ! L'impertinence ne doit pas être le manque de pertinence. (...) Ce qui me dérange, c'est l'ironie permanente !", assène Natacha Polony.
A Bedos de reprendre la parole : "Je me fais chier depuis dix minutes, tu me laisses répondre ! (...) Il m'arrive d'utiliser des mots un peu plus recherché que "connard". C'est injuste. J'ai l'impression d'être devenu Jean-Marie Bigard, d'être passé en dix minutes de la nomination aux Molières au Lâcher de salopes." Manque de bol, Polony est une grande fan de Bigard.
"Ahhh ! C'est pour ça. Je comprends mieux pourquoi t'aimes pas mon travail !", plaisante le fils Bedos.
Pour ce dernier, le gros souci chez Natacha Polony est qu'elle "théorise l'humour", ce qui est selon lui "le meilleur moyen de manquer d'humour justement". Il se lancera dans une démonstration plutôt convaincante de cette théorie.
Audrey Pulvar, alliée de Bedos... toutes proportions gardées
Au moment où il sent Polony partie dans une nouvelle avalanche de critiques acerbes, Nicolas Bedos appelle Audrey à la rescousse, une situation plutôt comique. Qu'en pense cette dernière, d'ailleurs ?
"Nicolas Bedos me fait beaucoup rire. C'est vrai que Natacha est plutôt sensible à l'humour de Jean-Marie Bigard. (...) Si j'avais un reproche à lui faire, c'est que c'est un peu répétitif. Le coup de l'asiatique ou de la fille de l'est louée, le coup du Baron ou de la vodka pomme. La chronique sur DSK est à mourir de rire. Celle où vous prévoyez la candidature de Chevènement est assez savoureuse également ! Je me suis juste demandé en lisant ce livre : 'A part à faire de l'argent, ça sert à quoi ?'", interroge finalement Pulvar.
Toujours le mot pour rire, Nicolas Bedos rebondit sur cette question avec : "La conclusion est sympathique. Y'a un côté coïtus interruptus (rapport sexuel non achevé, ndlr)... Elle a commencé à un tout petit peu à me chauffer. Et juste au moment où j'allais jouir, elle m'a dit 'dégage !'. Vous savez que je peux faire un procès pour ça !"
Une nouvelle fois, Nicolas Bedos a laissé un souvenir mémorable aux téléspectateurs. Nous étions 1,6 million (22% de PDM) à nous brancher sur France 2 devant On n'est pas couché, un score dans la moyenne de l'émission.
Découvrez le passage de Nicolas Bedos sur le plateau de Laurent Ruquier dès maintenant dans notre lecteur vidéo !
Joachim Ohnona
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