Solidays 2013, les chiffres : Die-in avec Antoine de Caunes et 58 000 personnes

Un mot : éclectique. Un objectif : réunir le plus grand nombre. Solidays 2013 est une festival à part : il est à la fois un outil de prévention (stands associatifs, distribution de préservatifs...) et de collecte de fonds. Car Solidays est organisé par Solidarité Sida et ses recettes sont reversées à la lutte contre la maladie. "C'est important de jouer à Solidays, nous dit Tété. Parce que c'est une manifestation dédiée à une grande cause, la sensibilisation au problème du sida, à l'épidémie." Cette 15e édition du festival parisien s'est refermée dimanche 30 juin sur un record d'affluence.

Après trois jours de concerts, dimanche vers 17h30, le fondateur de solidarité Sida et organisateur de Solidays, Luc Barruet, est monté sur la grande scène de l'hippodrome de Longchamp pour lancer un die-in : 58 000 personnes - dont les parrains de Solidays comme Antoine de Caunes, Marco Prince et Sébastien Folin - ont simulé un cimetière humain, symbolisant les victimes de la maladie, pour interpeller François Hollande sur la lutte contre le sida. Luc Barruet a appelé le chef de l'état pour que la contribution de la France au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et la paludisme passe de 360 à 400 millions d'euros sur les trois prochaines années : "Ces 40 millions d'euros supplémentaires, on en a besoin, les malades en ont besoin", a lancé Luc Barruet.

Une pétition a même été lancée en ligne sur le site desmedicamentspourtous.org

Cette 15e édition, marquée par les concerts de M, David Guetta ou Bloc Party, peut se targuer d'avoir été sold out du vendredi au dimanche. Solidays enregistre même un nouveau record d'affluence avec 170 000 festivaliers accueillis sur ces trois jours. "Nous allons dépasser les 2 millions d'euros de recettes, se félicite Luc Barruet. C'est une très bonne année qui va nous permettre de continuer à financer des associations qui viennent en aide aux malades. Il est d'autant plus important que nous dégagions davantage de recettes qu'avec la crise d'autres financements sur lesquels comptent ces associations ne sont pas assurés."