Ce jeudi 18 septembre, à 21h10 sur France 3, Olivier Marchal est à retrouver dans le téléfilm Meurtres à Blois. Une ville située à plusieurs centaines de kilomètres de celle où ce père de quatre enfants (Léa née en 1994, Zoé née en 1998, Ninon née en 2006 et Basile né en 2009) réside aujourd'hui. A savoir Marseille. Cela lui arrive toujours de remonter à Paris pour ses projets professionnels. Ce fut le cas notamment pour Bastion 36, long-métrage sorti cette année sur Netflix. Mais ce tournage ne s'est pas déroulé comme prévu.
"C’est une ville impraticable. On a d’abord eu beaucoup de soucis avec les autorisations, même si on y est arrivé. Il y a trop d’embouteillages. Les gens sont agressifs et ne laissent rien passer. Ils nous foncent dessus, forcent les barrages. On a failli avoir un accident très très grave avec un cycliste qui avait coupé les barrages alors qu’on faisait une cascade. Il est passé à 5 cm de la voiture qui a failli le percuter, en nous faisant des doigts d’honneur", avait raconté l'acteur à Télé-Loisirs. Et d'ajouter : "On se fait insulter. Dans certains quartiers, on ne peut pas tourner. On a été interdits de tournage, avec des menaces de mort."
Au sein de la citée phocéenne, l'ambiance est toute autre : "À Marseille, on est au soleil. Les gens nous ouvrent leurs portes, leurs maisons, leurs restaurants, leurs rues, leurs cœurs. Mes prochains projets sont aussi dans le Sud. En plus, j’habite dans le Sud à 80% maintenant. Je suis bien ici." Olivier Marchal a plusieurs idées, dont une "qui renouerait avec le grand-banditisme à Marseille, du côté des voyous cette fois, et un autre polar à la campagne, un peu dans l’esprit des Chiens de paille, de Sam Peckinpah".
Sans oublier qu'il a également tourné la saison 2 de la série Pax Massilia, qui se déroule à Marseille et dans ses alentours. "C'est que du bonheur, et je suis Marseillais maintenant, donc je joue à domicile !", avait confié l'ex de Catherine à nos confrères de La Provence au mois de mars.
"C'est toujours un plaisir de tourner ici, malgré le vent. Mais on aime Marseille pour tout le reste, je suis ravi ici. On est accueilli partout de la meme manière ici. Les gens discutent avec nous, ils s'intéressent, il y a un vrai échange. C'est vraiment une ville de cœur qui m'a adoptée et que j'affectionne particulièrement."
