Un geste, quelques secondes, et une polémique. Dimanche 25 mai, à peine arrivés à Hanoï au Vietnam à l’occasion d’une tournée en Asie, Emmanuel et Brigitte Macron sont devenus, malgré eux, les sujets d’un buzz mondial. Une vidéo captée par l’agence Associated Press montre le président encore à bord de l’avion. À l’ouverture de la porte, les mains de son épouse surgissent, viennent heurter plus ou moins doucement son visage. Le chef de l’État recule légèrement, visiblement surpris, avant de se ressaisir. Sourire affiché, salut à la foule, comme si de rien n’était.
Mais ce court échange n’a pas échappé aux internautes et aux médias. Diffusée sur les réseaux sociaux, la scène a vite été reprise, notamment par des comptes pro-russes et critiques à l’égard du président français. S’est-elle agacée ? L’a-t-elle poussé ? Le geste intrigue. D’autant que, quelques instants plus tard, en descendant les marches de l’avion, Brigitte Macron a refusé le bras que lui tendait son mari. Elle préfère se tenir seule à la rampe. Les spéculations enflent. Friction conjugale ? Malaise au sommet ? Les images du couple présidentiel, souvent perçu comme complice, laisse planer le doute.
Face à l’emballement médiatique, l’Élysée a d’abord tenté de calmer le jeu. Selon une première réaction rapportée par franceinfo, la présidence a évoqué "un faux document". Mais ce discours a rapidement évolué. Lundi 26 mai, l’entourage d’Emmanuel Macron change de ton et parle d’un simple moment de "complicité" et d’une "chamaillerie". Et d’ajouter : "C’était un moment où le Président et son épouse décompressaient une ultime fois avant le début du voyage en chahutant" et qu'"il n’en suffisait pas plus pour donner du grain à moudre aux complotistes".
Face aux nombreux commentaires qu’a entraînés cette vidéo, un proche présent à bord de l’avion, contacté par Gala.fr, a donné lui aussi sa version des faits. Expliquant qu’il n’y avait "bien évidemment eu aucun geste violent" entre Emmanuel et Brigitte Macron. Et de préciser : "Dire l’inverse - sur la base d’une image très partielle, furtive, sans son et sans contexte - c’est malhonnête et très mal les connaître !" D’après ce proche, il s’agit simplement d’"un moment de détente et décompression après 16 h de voyage, et avant l’enchaînement de trois visites d’État en cinq jours".
Du côté de l’opinion, les réactions oscillent entre humour, étonnement et indignation. Après le Vietnam, Emmanuel Macron doit se rendre en Indonésie puis à Singapour. Objectif : renforcer les liens diplomatiques dans une région clé.
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