Vanessa Paradis au défilé Haute-Couture Chanel printemps-été 2011 durant la Fashion Week parisienne, le 25 janvier 2011.© Abaca
Le très attendu défilé Chanel pour la Couture parisienne a eu lieu ce mardi 25 janvier à 12h. Et une fois encore, Karl Lagerfeld, directeur artistique de la maison française, nous a réservé un superbe spectacle.
Quelques privilégiés ont en effet eu l'honneur de prendre place au front-row pour admirer les silhouettes imaginées par le génie de la mode, qui a rajeuni la femme Chanel et qui n'a pas hésité à lui faire porter du jean et des chaussures plates.
Les ambassadrices Vanessa Paradis, Anna Mouglalis ou encore Gaspard Ulliel, égérie Chanel pour le parfum Bleu, se sont régalés au premier rang, tout comme l'ancienne épouse de Jean-Paul Belmondo, Natty, ou encore Sandrine Kiberlain, venue avec sa fille Suzanne (qu'elle a eue avec Vincent Lindon). Janelle Monae, qui a allumé le show Etam lundi 24 janvier, Elodie Bouchez ravissante, Kirsten Dunst et Lou Doillon lookées, toutes ont assisté au nouveau spectacle Chanel, qui s'est déroulé au Pavillon Cambon, sur une musique électro plutôt entraînante.
Sur le podium, nous retrouvions la chouchou de Karl, Freja Beha, mais aussi l'ancien top Stella Tenant, égérie printemps/été de la maison de la rue Cambon.
La Haute couture 2011 par Chanel :
La femme Chanel chausse désormais du plat. Les mannequins ont déambulé dans des chaussures noires, plates, sorte de babouches revisitées qui tenaient simplement par des lanières transparentes. Et pour ce défilé Couture, Karl Lagerfeld a mis un point d'honneur à dédramatiser la Haute Couture pour des silhouettes plus dynamiques, plus jeunes, où les drapés, le tweed chanel et le jean, flirtaient à merveille. Les pierres étincelantes venaient habiller les robes, les pantalons à sequins se déclinaient en noir et argent, et les tons poudrés sont venus réveiller le teint hâlé de certains mannequins. Palme d'or à la dernière pièce de la collection, une robe bouffante sur le bas à la traîne longuissime et aux robes travaillées dans le dos, comme cette pièce étincelante qui se fermait par un noeud dans le dos et dont l'ouverture rappelait les modèles de caftans traditionnels.
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